Livres de poches, petits mais de qualité !
Bienvenue à Wigtown, charmante bourgade du sud-ouest de l'Écosse. Wigtown, son pub, son église... et sa librairie - la plus grande librairie de livres d'occasion du pays. De la bible reliée du XVI? siècle au dernier volume d'Harry Potter, on trouve tout dans ce paradis des amoureux des livres. Enfin, paradis, il faut le dire vite...Car pour Shaun Bythell, bibliophile, misanthrope et propriétaire des lieux, la vie d'un libraire, entre les clients excentriques et les employés fantasques, n'a rien d'un long fleuve tranquille.Avec un humour tout britannique, il nous invite à découvrir ses tribulations et son quotidien.
La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
A. B.
«Voilà, on voulait vous dire, on aime bien ce que vous faites. Ça nous fait drôlement du bien. Ça va bientôt faire un an que Josette et moi, on vient vous écouter tous les lundis et jeudis matin.» Sur le chemin du travail, Guylain lit aux passagers du RER de 6 h 27 quelques pages rescapées de livres voués à la destruction. Ce curieux passe-temps va l'amener à faire la connaissance de personnages hauts en couleur qui cherchent, eux aussi, à réinventer leur vie. Un concentré de bonne humeur, plein de tendresse et d'humanité.
Par l'autrice de La Vraie Vie, 300 000 lecteurs.
Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir. Une minute encore, et tout bascule...
Le 6 avril 1917, à la pause déjeuner de l'usine de munitions Doyle & Walkers, à Sheffield, Royaume-Uni, Violet Chapman, ouvrière, prise d'une inspiration subite, donne un coup de pied dans l'espèce de balle qui se trouve au milieu de la cour en brique rouge de 330 pieds de long par 240 pieds de largeur.
Aussitôt, les dix autres femmes présentes lâchent leurs casse-croûtes et sautent du muret où elle étaient assises en rang d'oignons pour se mettre à courir elles aussi.
Ce simple coup de pied aurait pu les tuer. Car la balle est un prototype de bombe légère destinée à calculer la trajectoire de chute, avant de massacrer l'ennemi. Mais la bombe n'explose pas. C'est leur coeur qui le fait. Ce coup de pied vient de leur sauver la vie, à toutes.
Elles jouent pendant plus d'une demi-heure.
Et recommencent le lendemain. Et encore, et encore.
Jusqu'à jouer dans un vrai stade, jusqu'à affronter des professionnels !
Jusqu'à ce que les hommes - patron, chéris, papas - mettent leur veto à cette passion, à cette obsession, à cette libération.
Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d'accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu'à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d'énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l'amie d'enfance qui s'évade par les mots - ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche...
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l'accomplissement.
« Gioconda est un de ces «petits» livres que l'on n'oublie pas de sitôt. Dans la Grèce de la Seconde Guerre mondiale, deux adolescents vont découvrir la magie du désir et de l'amour. La tourmente de la guerre emportera cet amour mais ce livre nous le restitue avec une force, une vérité extraordinaires, et nous gardons longtemps au coeur sa lumière. » Marie-Jo Sotto-Battesti, librairie Goulard, Aix-en-Provence
Quelque part dans la jungle somptueuse et inquiétante d'un pays d'Amérique du Sud, un père emmène son fils pêcher, l'autorisant pour la première fois à s'aventurer au milieu d'un fleuve dont les eaux se révèlent aussi dangereuses que généreuses. Ce rite d'initiation va bientôt tourner au cauchemar lorsque le jeune garçon disparaît subitement. À la recherche de son enfant, l'homme débarque sur un rivage hostile, peuplé de tribus, de chamans et de sorcières.
Apprendre à se noyer est un conte initiatique et horrifique, saisissant par sa cruauté autant que par sa poésie et sa délicatesse. Jeremy Robert Johnson nous entraîne dans un voyage apocalyptique et intime qui, par-delà le macabre, offre une fable de toute beauté sur l'amour, la disparition, et la possibilité toujours présente, pour nous autres les vivants, de défier la mort pour lui arracher ce dont elle nous a privés.
Le même rêve d'une harde de chevaux lancés au galop hante deux hommes qui ne se connaissent pas. Pour Kerr, pompiste sans histoires, il annonce la montée de l'angoisse ; pour Niels, cracheur de feu en quête d'absolu, la venue de l'inspiration. Dans une ville déchirée depuis des décennies, au climat social délétère, tous deux tentent de trouver un équilibre malgré un passé tragique et marqué par la honte. Alors que Kerr va connaître l'apaisement grâce à l'amour, Niels, brutalement privé de sa pratique du feu à cause d'ennuis de santé, va devoir affronter ses démons.
L'homme qui voulait faire de la télévision un art.A.B.
Tel est l'autoportrait brut et sans tabou d'un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d'antan. A travers l'évocation d'une famille modeste, c'est aussi la peinture d'une certaine époque qui se révèle à nous dans toute sa complexité.
Depuis que sa femme l'a quitté et que sa fille vole de ses propres ailes, Bennett Driscoll, autrefois peintre à succès, a décidé de mettre en location sur AirBed sa maison devenue trop grande pour lui. Il s'est retranché dans l'atelier au fond du jardin avec la nette impression de faire du surplace. Est-ce l'image d'Alicia, par la fenêtre, qui le renvoie à sa propre solitude? Celle d'Emma à ses obsessions et à ses angoisses d'artiste? Ou celle de Kirstie à son incapacité à rebondir?Sa rencontre avec Claire, serveuse dans un bar à vins de Soho, est peut-être l'occasion de faire un pas en avant; encore faut-il lui expliquer pourquoi il se sent comme un étranger dans sa propre maison.