« La maison n'est pas belle, la maison n'est pas propre, la maison n'est pas rangée. La serrure est cassée. Mon père l'a brisée une nuit, de trois coups de pied. ». Toute fin des années 60, début de l'été. Une petite ville morne des Alpes surplombée par une montagne au sommet de laquelle une énorme...
Des forages verticaux dans la mémoire. Souvent l'autobiographie ça s'étale, ça tartine, ça se Chateaubriand. Pas de ces lyrismes chez Hervé Bougel : c'est un homme à son établi ; un manuel de la pensée qui serre le temps entre ses outils. Le temps collectif : dans Petites Fadaises à la fenêtre, 365 ...
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En Mai 1968, cinquante ans plus tôt, dans la capitale il en était sur les barricades ; d'autres en province, c'est ainsi que l'on nommait les régions à l'époque, usaient leur culotte sur les bancs de l'école, loin des « CRS SS » ou des « Sous les pavés la plage » et tentaient vaille que vaille de vi...
« Le lundi 21 juin dernier, je me suis rendu sur la tombe de Patricia dans le petit cimetière de Rochefort-sur-Loire, non loin d'Angers. J'en avais le projet depuis des années. » ...
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De sa fenêtre une sentinelle insomniaque, poète sans le dire, guette la rue. Sa rue. Chaque jour, au rythme des quatre saisons, il délivre ce qu'il nomme " fadaises ", un dire-bref, quelques lignes, peu de mots, à propos des tramways qui ferraillent, des commerces, des passantes, des fenêtres éclair...
Hervé Bougel se met dans la peau du coureur cycliste L. Ocana, vainqueur du Tour de France en 1973. Il raconte, à la première personne, son enfance espagnole, son apprentissage du métier de bûcheron, son premier vélo, sa rage d'en découdre avec Eddy Merckx, son triomphe et sa chute dans le col de Me...
Préfacé par Roland Tixier et illustré par Hubert Daronnat, dépeint le milieu ouvrier dans les années 70. L'auteur raconte une période de sa vie où il a travaillé dans une usine, où les conditions de travail n'étaient pas évidentes. De sa plume habillée de mots vrais, parfois crus, parfois tendres, ...