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L'Éthique à Nicomaque n'est pas seulement l'une des oeuvres les plus célèbres d'Aristote, l'une de celles qui témoignent le mieux aujourd'hui de sa philosophie. C'est aussi, plus généralement, un des grands textes de l'histoire de la pensée.
Quelle est l'activité qui, en dernière instance, donne sens à la vie humaineoe Telle est l'interrogation qu'Aristote commence par soulever, sachant que l'être humain est un être rationnel, susceptible d'élaborer de multiples projets. On ne peut lire - ou relire - l'Éthique à Nicomaque sans éprouver combien la réponse à cette question entraîne le philosophe à la découverte de l'homme lui-même, en qui, selon Aristote, s'unissent mystérieusement la bête et le dieu.
Cette nouvelle traduction dégage clairement la structure et l'articulation du texte d'Aristote. Elle s'accompagne d'un appareil de notes fourni qui tient compte des analyses et des interrogations principales dont le texte a récemment fait l'objet.
Traduction, présentation, notes et bibliographie par Richard Bodéüs
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Qu'est-ce qu'une bonne tragédie ? Qu'est-ce qu'une comédie vraiment drôle ? Comment bien comprendre les règles de leur composition ? Quelle est la méthode pour devenir un bon critique littéraire et dramatique ? Les questions posées par la Poétique résonnent avec une acuité particulière dans la Grèce des compétitions théâtrales que connaît Aristote. Mais elles dépassent le contexte antique pour nourrir les réflexions contemporaines liées à la littérature et aux beaux-arts. Plus qu'un manuel technique, cette oeuvre, la plus connue et la plus traduite d'Aristote, est un véritable traité d'esthétique philosophique, analysant le travail du poète sans jamais perdre de vue une idée fondamentale : la maîtrise de son art doit servir le plaisir du récepteur. Donnée dans une nouvelle traduction qui rend accessible le texte d'Aristote au lecteur d'aujourd'hui, helléniste ou non, la Poétique ouvre le débat sur la signification et la valeur de l'art, et sur son importance pour la vie humaine.
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Qu'est-ce que l'âme ? Cette interrogation fondamentale trouve chez Aristote une réponse qui peut paraître déroutante. On attend une psychologie, et il inscrit l'âme dans le cadre d'une science naturelle ; on s'apprête à lire une réflexion sur l'esprit ou la pensée, et il traite du principe constitutif de tous les vivants - végétaux et animaux inclus - pour définir l'âme par les fonctions nutritive, sensitive, appétitive et intellective. Forme d'un être vivant, l'âme est indissociable de la notion de corps dont elle devient principe de vie.Ce texte dense est présenté ici dans une traduction abondamment annotée qui éclaire les nombreux débats auxquels il a donné lieu dans l'histoire de la philosophie.
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L'amitié pour Aristote est absolument nécessaire à la vie. Les livres VIII et IX de l'«Ethique à Nicomaque», que nous proposons ici dans une nouvelle traduction, forment un tout intégralement consacrée à l'amitié.
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Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux ?
Aristote
- Folio
- Folio Sagesses
- 19 Avril 2018
- 9782072779817
«D'abord, il faut examiner en quoi réside la vie heureuse et comment on peut l'acquérir. Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux, chaque fois qu'on mérite d'être appelé ainsi, à la manière dont on devient grand ou non ou dont on acquiert un teint particulier ? Est-ce plutôt par le moyen de l'étude, comme quoi il y aurait une science du bonheur ? Ou est-ce plutôt par le moyen d'un certain exercice ?» Ne s'interrogeant pas sur ce qui est bien ou mal, mais affirmant que le bonheur est la manière d'être la plus enviable qui soit, car elle rapproche l'homme des dieux, Aristote fait de sa quête le dessein suprême d'une vie, où s'entremêlent amour et amitié. Le bonheur n'instaure aucune règle morale, il est le seul but à atteindre.
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À sa mort, en 322 av. J. C., Aristote laisse une oeuvre savante aux proportions gigantesques - et qui demeure aujourd'hui très vaste, même si une grande partie en a été perdue. Fondements de la philosophie et de la science occidentales, les nombreux traités dans lesquels il scrute et pense le monde sous ses aspects les plus divers ont fait longtemps considérer leur auteur, selon le mot de Dante, comme «le maître de ceux qui savent». Ils ont laissé une empreinte profonde dans la conception même que nous nous faisons des sciences et de la connaissance. Si l'image dogmatique que la scolastique a véhiculé de cette philosophie lui fait parfois encore du tort, elle ne résiste pourtant pas à la lecture des textes. Aristote se réclame d'une double originalité : celle de pouvoir trancher, mieux que d'autres, des questions controversées, et celle de pouvoir engager de manière assurée le savoir sur de nouvelles pistes. Pour ce faire, il prête la plus grande attention aux opinions d'autrui, celles du plus grand nombre comme celles des spécialistes. C'est pour lui un principe de méthode, maintes fois rappelé. L'immense contribution au savoir universel que forme son oeuvre demeure irremplaçable, sinon par son contenu doctrinal, du moins par les procédures qu'elle instaure et par les questions qu'elle pose.
Depuis Boèce jusqu'à nos jours, chaque traduction d'Aristote est l'occasion d'une nouvelle interprétation et une possibilité de redécouverte. Les traités réunis dans ce volume sont tous (à une exception près, l'Éthique à Nicomaque, dont la version française a été révisée par son auteur, Richard Bodéüs) proposés dans des traductions inédites et accompagnés d'un appareil critique qui, tout en profitant de la littérature savante, spécialisée, ne s'y substitue pas : il vise «simplement» à rendre l'oeuvre d'Aristote accessible au lecteur d'aujourd'hui.
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La Rhétorique est un texte fondateur à bien des égards. Outre l'intérêt capital qu'elle présente pour les spécialistes de la civilisation grecque antique, elle constitue une mine d'informations et de questionnements pour les théoriciens du langage, pour les historiens ou les praticiens de ce qu'on nomme aujourd'hui « communication ». Mais son intérêt est surtout philosophique. Reconnaître l'importance de la persuasion dans les rapports sociaux et politiques, comme alternative à la violence et pour satisfaire ce que l'homme a d'humain ; reconnaître dans la persuasion la présence incontournable de l'opinion (doxa), analyser ses mécanismes, y introduire de la rationalité sans ignorer ni ses pouvoirs ni ses prestiges, telle est l'entreprise de savoir, de lucidité et de progrès à laquelle nous convie Aristote. Qui nierait sa brûlante actualité ?
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Avec les sophistes, le Logos se trouve coupé de toute relation avec l'Etre transcendant, il devient simplement le discours manié efficacement par l'individu habile et fort pour rendre convaincantes les opinions qu'il a intérêt à inculquer à ceux qu'il veut manipuler à sa guise. De là naît la rhétorique qui fait du verbe un instrument au service de la passion de l'individu ; elle enseigne à manier le discours de façon efficace sans poser le problème de la sincérité ou de la valeur de ce qui est dit.Jean Brun.
Probablement rédigée entre 329 et 323 av. J.-C., la Rhétorique fait partie des textes que l'enseignant Aristote destinait aux étudiants. Rompant avec les traditions de son temps, qui multipliaient les manuels de rhétorique où chacun était censé apprendre l'art de séduire les esprits, le philosophe entend montrer que la maîtrise des techniques du discours peut aussi devenir le moyen, non seulement de favoriser la justice ou de défendre la morale, mais encore d'aider au développement du savoir.
La Rhétorique est l'un des écrits essentiels de la philosophie occidentale.
Présentation de Michel Meyer.
Commentaires de Benoît Timmermans.
Révision de la traduction effectuée par Patricia Vanhemelryck. -
De la locomotion des oursins au système vasculaire des mammifères et du langage des abeilles à la psychologie du coucou, l'Histoire des animaux fut, jusqu'aux Temps modernes, le plus important traité d'éthologie connu. Dans cette vaste enquête sur la diversité animale, Aristote recense les différentes formes du vivant selon quatre points de vue : genre de vie, activités, caractères et parties. A une époque où science et philosophie n'étaient pas encore séparées, il initie une approche proprement scientifique du vivant.
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Dans le Traité de l'âme, Aristote conduit l'élucidation de ce qu'est la vie jusqu'au coeur du phénomène. En effet, les vivants existent par et pour l'âme. Elle est ce qui permet de naître, de venir à maturité et de déployer ses aptitudes ; elle se rapporte à un corps déterminé qu'elle anime.
Dans cette possibilité dont l'homme a le privilège, l'âme connaît et accède à la présence de toutes choses. C'est pourquoi Aristote affirme qu'elle est l'ensemble de tout ce qui est . Sa thèse n'est donc ni une psychologie, ni une biologie, mais bien une ontologie de la vie.
Grâce à cette nouvelle traduction d'Ingrid Auriol, qui remet en question nombre de présupposés et fausses évidences, le propos d'Aristote apparaît enfin dans toute sa beauté. Il permet d'approcher la vertu native de l'un des textes majeurs où les racines de toute la pensée Occidentale apparaissent en pleine lumière.
INÉDIT -
L'homme de génie et la mélancolie
Aristote
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Novembre 2019
- 9782743648879
Le Problème XXX intitulé ici «L'homme de génie et la mélancolie» est un petit texte à l'origine d'une littérature médicale et philosophique qui cerne les rapports entre physiologie et créativité. Nous ne savons pas avec précision par qui et à quelle époque il a été conçu, mais Sénèque, Plutarque et Cicéron l'attribuent à Aristote. Et c'est ainsi qu'il a été lu et médité par les médecins et les philosophes depuis le Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. C'est dans les tempéraments dépressifs et lorsque l'homme est loin des dieux, porté aux excès, à la luxure, aux enthousiasmes passagers, qu'on retrouve toutes les personnalités de génie. Tous les créateurs ne sont-ils pas, au fond, des mélancoliques ?
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Dans le livre Gamma de la Métaphysique, Aristote met en oeuvre le programme exposé dans les deux précédents livres du recueil : il y définit la philosophie, cette « science première » qu'ont recherchée sans succès ses prédécesseurs, comme la science qui « contemple ce qui est en tant qu'il est ». Ces pages sont à leur tour le début de la tradition métaphysique occidentale, à laquelle Aristote donne pour projet une connaissance de l'essence des choses, de leur « réalité », l'ousia. Une réalité qui ne peut être atteinte et connue qu'à la condition d'une réflexion sur les contraires qui semblent constituer toutes choses et d'une réflexion sur le principe de contradiction que doivent respecter tous nos discours et toutes nos pensées : « il est impossible que le même appartienne et n'appartienne pas à la même chose en même temps et sous le même aspect ». Avec ce principe, Aristote donne à la parole et à la pensée rationnelles leur condition première.
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Catégories, sur l'interprétation ; Organon Tome 1 et Tome 2
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 21 Février 2007
- 9782080710826
«Catégories»et«De l'interprétation»sont les deux premiers traités de l'«Organon». Aristote expose, dans le premier, des concepts majeurs : celui d'essence première et ceux des dix catégories logiques grâce auxquelles s'effectue la pensée. Dans le second, il y expose la nature et les propriétés des propositions.
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Sur la justice ; éthique à Nicomaque livre V
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 15 Septembre 2008
- 9782081217690
Aristote Sur la justice Éthique à Nicomaque Livre V Initiation à la pensée d'Aristote et à la méthode dialectique qu'elle déploie (l'examen critique des opinions courantes relatives à la question posée), ce volume se propose d'étudier l'articulation des notions de justice et de droit dans le livre V de l'Éthique à Nicomaque. La justice, prise comme une vertu, fait l'objet d'un traitement singulier dans l'éthique d'Aristote, car elle possède une portée plus profonde que les autres vertus du caractère, en raison de sa dimension politique. Elle est à la fois la vertu qui permet aux hommes de bien vivre ensemble et, plus particulièrement, celle qui garantit un partage équitable des biens et des honneurs. C'est en ce sens qu'elle est aussi à la source de ce qu'on appelle le droit.
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" nous voyons que toute cité est une sorte de communauté, et que toute communauté est constituée en vue d'un certain bien (car c'est en vue d'obtenir ce qui leur apparaît comme un bien que tous les hommes accomplissent toujours leurs actes) : il en résulte clairement que si toutes les communautés visent un bien déterminé, celle qui est la plus haute de toutes et englobe toutes les autres vise aussi, plus que les autres, un bien qui est le plus haut de tous.
Cette communauté est celle qui est appelée cité, c'est la communauté politique. " (aristote, la politique, 1252 a 1-7 - trad. j. tricot)
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Olivier Bloch et Antoine Léandri proposent ici une nouvelle traduction de l'Ethique à Eudème d'Aristote, qu'ils ont effectuée d'après la dernière édition critique de l'ouvrage, celle de Richard Walzer et Jean Mingay (Oxford Classical Texts, 1991), non sans s'en écarter lorsque cela leur a paru nécessaire, comme ils s'en expliquent dans les notes. Il est question ici de choses aussi bizarres et désuètes que le bonheur, le courage, ou l'amitié, et par raccroc le plaisir, l'intelligence, la santé, la justice, la politique, le divin, etc. L'introduction précise la nature de l'oeuvre, et les problèmes qu'elle pose, par son titre, par ses rapports avec l'autre " Ethique " aristotélicienne, la plus notoire, l'Ethique à Nicomaque, du point de vue de leur ton, de leur contenu, de leur structure (les deux ouvrages comportent trois livres communs, lesquels, comme c'est la règle éditoriale, ne sont pas traduits ici), de leur différence et de l'interprétation qu'il faut en donner (question, en particulier, de l'évolution prêtée à la pensée d'Aristote par nombre de commentateurs). Elle se termine sur un aperçu concernant l'établissement du texte. Ces préliminaires, comme la traduction elle-même, les notes de bas de page critiques et explicatives qui l'accompagnent, et la bibliographie sélective qui s'y ajoute, s'adressent à la fois à l'amateur éclairé, auquel ils devraient rendre l'ouvrage accessible, et aux spécialistes dont on espère qu'ils pourront y trouver intérêt dans leurs enseignements et leurs recherches.
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éthique à Nicomaque ; livres VIII à IX ; sur l'amitié
Aristote
- Le Livre de Poche
- 13 Juin 2001
- 9782253067498
Les livres 8 et 9 de l'Ethique à Nicomaque constituent un traité à part entière. Aristote y développe une théorie de l'amitié (philia), dont l'acuité et la richesse sont restées sans égal dans la littérature philosophique. L'amitié entre amis, mais aussi entre amants, entre parents et enfants, et même entre citoyens, fait l'objet d'analyses circonstanciées. Pour Aristote, toute amitié vise soit l'utilité, soit le plaisir, soit le bien, mais sa forme parfaite est celle d'une bienveillance réciproque, entre amis vertueux et égaux. Envers l'ami, alter ego, l'attachement est alors aussi profond qu'envers soi-même. Dans ce cas, l'amitié conduit au bonheur véritable.
Traduction de R.A. Gauthier.
Introduction et notes de Jean-François Balaudé. -
Aristote ; seconds analytiques ; organon IV
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 6 Octobre 2005
- 9782080711861
Textes sur le syllogisme dans la science qui constituent la théorie de la démonstration.
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Au lecteur curieux de savoir comment les Anciens se représentaient concrètement la Terre au sein de l'Univers et comment ils expliquaient des phénomènes aussi divers que les comètes, les étoiles filantes et la voie lactée, les vents et les fleuves, la pluie et la grêle, la salinité de la mer, les tremblements de terre ou l'arc-en-ciel, ce traité permettra de découvrir quel était sur ces questions l'enseignement d'Aristote, dont les conceptions ont exercé une influence considérable sur toute la tradition scientifique antique et médiévale jusqu'à la Renaissance comprise. Aux philosophes, historiens de la philosophie, historiens des sciences, hellénistes et à qui s'intéresse en particulier à la philosophie naturelle d'Aristote, cette nouvelle traduction devrait faciliter l'accès à un texte d'une grande importance au sein du système de la science aristotélicienne. Les Météorologiques opèrent en effet la transition entre la physique générale (théorie générale du mouvement, cosmologie générale, théorie des éléments) et la physique particulière qu'illustrent les traités biologiques.
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Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au I siècle avant J.-C.
Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique.
« Tous les hommes désirent par nature connaître.» écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme «la philosophie première». Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagess e car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.
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La Constitution d'Athènes est la seule qui nous soit parvenue des 158 monographies de cités grecques composées au sein de l'école d'Aristote, peu après le milieu du IVe siècle av. J.-C. Publié pour la première fois en 1891, ce texte a révolutionné ce que l'on savait d'Athènes, de ses institutions, de son histoire. Il donne une description inégalée du régime politique de cette cité démocratique, avec un exposé historique qui montre les étapes de sa mise en place. C'est la seule pièce qui nous reste pour saisir comment la réflexion d'Aristote sur la politique s'est formée par l'étude du réel. Ce traité n'avait été traduit qu'une fois en français, en 1922. De nombreux travaux d'histoire et d'archéologie en ont renouvelé la compréhension. La présente édition voudrait en faciliter la lecture à tous ceux qui s'intéressent à Athènes, à ses institutions, ou à l'histoire de la démocratie.
Traduction, Introduction, Notes et Index par Michel Sève. -
La Physique d'Aristote institue le cadre, qui restera celui de la tradition scientifique européenne en dépit de toutes les évolutions et ruptures, selon lequel les transformations des corps naturels sont explicables par des régularités universellement valides, produites par des causes inhérentes à leur constitution même, sans qu'il soit nécessaire de les justifier par un ordre de réalité supérieur. Aristote y met en évidence les conditions de possibilité de tout changement, et se demande quel type d'existence il faut accorder aux choses qui semblent nécessaires pour en rendre compte, comme le temps, le lieu, l'infini, le continu et le vide. Cette pièce maîtresse de son oeuvre fait ainsi le lien entre l'ontologie générale et les sciences plus régionales telles que la cosmologie ou la biologie.
La présente traduction, profondément revisée par rapport aux éditions précédentes, cherche à serrer au plus près le texte grec tout en offrant la plus grande clarté possible à l'expression française. Elle est accompagnée de notes destinées avant tout à rendre la lecture plus accessible, mais aussi à fournir aux spécialistes une discussion approfondie des choix de traductions et d'interprétations.
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Pourquoi ceux qui furent exceptionnels en philosophie, en politique, en poésie ou dans les arts, étaient-ils de toute évidence mélancoliques oe, Pourquoi l'homme est-il le plus raisonnable des animaux oe, Pourquoi l'homme pense-t-il une chose et se retrouve-t-il à en faire une autre oe. Telles sont quelques-unes
des questions auxquelles ce court traité entreprend de répondre et qui, toutes, à partir de la question de la mélancolie et de la bile noire tournent autour du problème fondamental des rapports de l'intellect et du corps. Contrairement à Platon, pour qui le corps représentait une entrave dans la recherche de la vérité, Aristote propose une conception nouvelle de l'unité du vivant, dans
laquelle l'âme n'est pas séparable de l'activité des parties du corps.
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Organon Tome 1 et Tome 2 ; catégories ; de l'interprétation
Aristote
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711600168
Ce volume réunit les deux premiers traités logiques de l'ensemble appelé Organon qui, outre leur relative brièveté, ont encore en commun d'être déterminants pour l'intelligence de l'ensemble de l'oeuvre d'Aristote comme pour celle de l'histoire de la logique. Si le traité des Catégories présente les notions communes à travers lesquelles l'étant se dit, il revient à celui de L'interprétation d'en étudier l'insertion dans le discours apophantique, par le biais d'une analyse exhaustive de la proposition.