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Qu'est-ce qu'une bonne tragédie ? Qu'est-ce qu'une comédie vraiment drôle ? Comment bien comprendre les règles de leur composition ? Quelle est la méthode pour devenir un bon critique littéraire et dramatique ? Les questions posées par la Poétique résonnent avec une acuité particulière dans la Grèce des compétitions théâtrales que connaît Aristote. Mais elles dépassent le contexte antique pour nourrir les réflexions contemporaines liées à la littérature et aux beaux-arts. Plus qu'un manuel technique, cette oeuvre, la plus connue et la plus traduite d'Aristote, est un véritable traité d'esthétique philosophique, analysant le travail du poète sans jamais perdre de vue une idée fondamentale : la maîtrise de son art doit servir le plaisir du récepteur. Donnée dans une nouvelle traduction qui rend accessible le texte d'Aristote au lecteur d'aujourd'hui, helléniste ou non, la Poétique ouvre le débat sur la signification et la valeur de l'art, et sur son importance pour la vie humaine.
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Qu'est-ce que l'âme ? Cette interrogation fondamentale trouve chez Aristote une réponse qui peut paraître déroutante. On attend une psychologie, et il inscrit l'âme dans le cadre d'une science naturelle ; on s'apprête à lire une réflexion sur l'esprit ou la pensée, et il traite du principe constitutif de tous les vivants - végétaux et animaux inclus - pour définir l'âme par les fonctions nutritive, sensitive, appétitive et intellective. Forme d'un être vivant, l'âme est indissociable de la notion de corps dont elle devient principe de vie.Ce texte dense est présenté ici dans une traduction abondamment annotée qui éclaire les nombreux débats auxquels il a donné lieu dans l'histoire de la philosophie.
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L'amitié pour Aristote est absolument nécessaire à la vie. Les livres VIII et IX de l'«Ethique à Nicomaque», que nous proposons ici dans une nouvelle traduction, forment un tout intégralement consacrée à l'amitié.
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La Rhétorique est un texte fondateur à bien des égards. Outre l'intérêt capital qu'elle présente pour les spécialistes de la civilisation grecque antique, elle constitue une mine d'informations et de questionnements pour les théoriciens du langage, pour les historiens ou les praticiens de ce qu'on nomme aujourd'hui « communication ». Mais son intérêt est surtout philosophique. Reconnaître l'importance de la persuasion dans les rapports sociaux et politiques, comme alternative à la violence et pour satisfaire ce que l'homme a d'humain ; reconnaître dans la persuasion la présence incontournable de l'opinion (doxa), analyser ses mécanismes, y introduire de la rationalité sans ignorer ni ses pouvoirs ni ses prestiges, telle est l'entreprise de savoir, de lucidité et de progrès à laquelle nous convie Aristote. Qui nierait sa brûlante actualité ?
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Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux ?
Aristote
- Folio
- Folio Sagesses
- 19 Avril 2018
- 9782072779817
«D'abord, il faut examiner en quoi réside la vie heureuse et comment on peut l'acquérir. Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux, chaque fois qu'on mérite d'être appelé ainsi, à la manière dont on devient grand ou non ou dont on acquiert un teint particulier ? Est-ce plutôt par le moyen de l'étude, comme quoi il y aurait une science du bonheur ? Ou est-ce plutôt par le moyen d'un certain exercice ?» Ne s'interrogeant pas sur ce qui est bien ou mal, mais affirmant que le bonheur est la manière d'être la plus enviable qui soit, car elle rapproche l'homme des dieux, Aristote fait de sa quête le dessein suprême d'une vie, où s'entremêlent amour et amitié. Le bonheur n'instaure aucune règle morale, il est le seul but à atteindre.
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L'homme de génie et la mélancolie
Aristote
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Novembre 2019
- 9782743648879
Le Problème XXX intitulé ici «L'homme de génie et la mélancolie» est un petit texte à l'origine d'une littérature médicale et philosophique qui cerne les rapports entre physiologie et créativité. Nous ne savons pas avec précision par qui et à quelle époque il a été conçu, mais Sénèque, Plutarque et Cicéron l'attribuent à Aristote. Et c'est ainsi qu'il a été lu et médité par les médecins et les philosophes depuis le Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. C'est dans les tempéraments dépressifs et lorsque l'homme est loin des dieux, porté aux excès, à la luxure, aux enthousiasmes passagers, qu'on retrouve toutes les personnalités de génie. Tous les créateurs ne sont-ils pas, au fond, des mélancoliques ?
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" nous voyons que toute cité est une sorte de communauté, et que toute communauté est constituée en vue d'un certain bien (car c'est en vue d'obtenir ce qui leur apparaît comme un bien que tous les hommes accomplissent toujours leurs actes) : il en résulte clairement que si toutes les communautés visent un bien déterminé, celle qui est la plus haute de toutes et englobe toutes les autres vise aussi, plus que les autres, un bien qui est le plus haut de tous.
Cette communauté est celle qui est appelée cité, c'est la communauté politique. " (aristote, la politique, 1252 a 1-7 - trad. j. tricot)
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La Physique d'Aristote institue le cadre, qui restera celui de la tradition scientifique européenne en dépit de toutes les évolutions et ruptures, selon lequel les transformations des corps naturels sont explicables par des régularités universellement valides, produites par des causes inhérentes à leur constitution même, sans qu'il soit nécessaire de les justifier par un ordre de réalité supérieur. Aristote y met en évidence les conditions de possibilité de tout changement, et se demande quel type d'existence il faut accorder aux choses qui semblent nécessaires pour en rendre compte, comme le temps, le lieu, l'infini, le continu et le vide. Cette pièce maîtresse de son oeuvre fait ainsi le lien entre l'ontologie générale et les sciences plus régionales telles que la cosmologie ou la biologie.
La présente traduction, profondément revisée par rapport aux éditions précédentes, cherche à serrer au plus près le texte grec tout en offrant la plus grande clarté possible à l'expression française. Elle est accompagnée de notes destinées avant tout à rendre la lecture plus accessible, mais aussi à fournir aux spécialistes une discussion approfondie des choix de traductions et d'interprétations.
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Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au I siècle avant J.-C.
Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique.
« Tous les hommes désirent par nature connaître.» écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme «la philosophie première». Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagess e car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.
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Aristote ; seconds analytiques ; organon IV
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 6 Octobre 2005
- 9782080711861
Textes sur le syllogisme dans la science qui constituent la théorie de la démonstration.
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Organon Tome 1 et Tome 2 ; catégories ; de l'interprétation
Aristote
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711600168
Ce volume réunit les deux premiers traités logiques de l'ensemble appelé Organon qui, outre leur relative brièveté, ont encore en commun d'être déterminants pour l'intelligence de l'ensemble de l'oeuvre d'Aristote comme pour celle de l'histoire de la logique. Si le traité des Catégories présente les notions communes à travers lesquelles l'étant se dit, il revient à celui de L'interprétation d'en étudier l'insertion dans le discours apophantique, par le biais d'une analyse exhaustive de la proposition.
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Dernière oeuvre du corpus aristotélicien, probablement une des plus connues d'Aristote, La Poétique s'intéresse aux différents aspects de l'art poétique, comme la tragédie, l'épopée, et de manière anecdotique la musique.Traduire La Poétique sans la banaliser, en éclaircir le propos sans effacer les difficultés et les tensions internes, c'est la double tâche que les traducteurs se sont fixée.Pour l'helléniste, le texte grec, réexaminé avec soin, est en regard. Mais le non-helléniste est aussi introduit, autant que faire se peut, aux arcanes du texte et associé à sa lecture : l'ambivalence d'un cas, la polysémie d'un mot, le "jeu" syntaxique d'une phrase, autant de formes-sens que des notes éclairent et problématisent.Edition, traduction, commentaire, le livre sollicite son lecteur de s'engager à son tour dans les passages entrevus, déjouant les impasses, pour traquer le sens de ce discours fondateur qu'est La Poétique d'Aristote.
Texte, traduction, notes par Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot.