Cette histoire des Etats-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d'histoire parlent habituellement peu. L'auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu'aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l'histoire officielle.
Howard Zinn a adapté, avec Rebecca Stefoff, sa monumentale et fameuse Histoire populaire des États-Unis pour la mettre à la portée des plus jeunes et de tous.
Il y retrace de façon synthétique et plus accessible l'histoire des États-Unis du point de vue des esclaves, travailleurs, immigrés, femmes, Indiens, et de toutes les minorités dominées en dépit de qui l'histoire officielle des USA a jusque-là été écrite.
Récit très éclairant des politiques et des résistances successives qui ont constitué les Etats-Unis, c'est un ouvrage plus que jamais indispensable à l'heure les mouvements de décolonisation et d'émancipation des minorités américaines.
Howard Zinn était fermement convaincu que le fait de rassembler des personnes de races et de nationalités différentes permettrait de faire advenir un monde plus solidaire, où l'égalité serait une réalité et non un simple rêve.
Ces écrits, qui s'étendent sur cinq décennies, expriment la conviction inébranlable que les gens ont le pouvoir de changer les choses, et d'abolir le racisme s'ils suivent ensemble la tradition américaine de la désobéissance civile. Dans une prose claire, sensible et vivante, Zinn nous livre ses réflexions sur les abolitionnistes, la marche de Selma à Montgomery, John F. Kennedy, les piquets de grève et, pour finir, son message aux étudiants de l'université de New York au sujet de la question de la race, dans un .
"Notre manière de penser est une question de vie ou de mort. Si ceux qui tiennent les rênes de la société se montrent capables de contrôler nos idées, ils sont assurés de rester au pouvoir. Nul besoin de soldats dans les rues. Cet ordre résulte d'un processus de sélection au cours duquel certaines idées sont promues par le biais des plus puissantes machines culturelles du pays. Nous devons réexaminer ces idées et réaliser comment elles s'opposent à notre expérience du monde. Nous serons alors en mesure de contester l'idéologie dominante." Préface de Jean-Luc Chappey.
L'auteur d'Une histoire populaire des États-Unis (Agone, 2002) revient sur un court siècle d'événements politiques, dont il fut d'abord tout à la fois l'acteur minuscule, à l'égal de tout un chacun, puis un témoin refusant de se mentir. De l'enrôlement dans l'US Air force en 1942 aux luttes contre les guerres impériales américaines du Vietnam à l'Irak, du monde ouvrier, immigrant et militant d'une grande ville américaine aux luttes pour les droits civiques, Howard Zinn donne sans manière l'exemple de l'engagement de son savoir d'historien rationaliste respectueux de la méthodologie scientifique tout autant que lucide devant l'impossibilité de la neutralité.
Si cette autobiographie est édifiante, c'est de montrer que les défaites sociales du plus grand nombre ne sont pas inéluctables, que le premier recul est celle de l'oubli des conditions de lutte.
Zinn raconte le soulagement que lui a procuré le bombardement d'Hiroshima, fin de la seconde guerre mondiale à laquelle il a participé en tant que bombardier. Un an plus tard, il lit les interviews de survivants, véritable choc. En 1966, il retrouve la Charente- Maritime, pour prendre la mesure de la dévastation des bombardements sur Royan, qu'il met en parallèle avec l'utilisation de la bombe atomique à Hiroshima et Nagasaki. Actuellement, malgré la « précision » des nouvelles bombes, la situation est identique en Afghanistan, Pakistan et Irak.
En revenant sur l'histoire des bombardements d'Hiroshima et de Royan, ce livre est un « petit acte de rébellion » pour déconstruire les discours officiels, anciens et actuels, qui justifient le massacre d'innocents par une stratégie militaire et politique. Selon lui, rien ne peut justifier ces actes de bombardement.
Howard Zinn retrace l'histoire des Etats-Unis du point de vue des esclaves, travailleurs, immigrés, femmes, Indiens, de tous ceux que l'histoire officielle oublie souvent. Une relecture originale des politiques et des résistances qui ont façonné les Etats-Unis. Ce premier volume s'ouvre sur l'arrivée de Christophe Colomb au Nouveau Monde, vue par les yeux des Indiens Arawak. Entre luttes anti-impérialistes et guerre hispano-américaine, le mythe de la conquête glorieuse laisse place à une réalité autrement amère.
With a new introduction by Anthony Arnove, this updated edition of the classic national bestseller reviews the book's thirty-five year history and demonstrates once again why it is a significant contribution to a complete and balanced understanding of American history. Since its original landmark publication in 1980, A People's History of the United States has been chronicling American history from the bottom up, throwing out the official version of history taught in schools-with its emphasis on great men in high places-to focus on the street, the home, and the, workplace. Known for its lively, clear prose as well as its scholarly research, A People's Historyof the United States is the only volume to tell America's story from the point of view of-and in the words of-America's women, factory workers, African-Americans, Native Americans, the working poor, and immigrant laborers. As historian Howard Zinn shows, many of our country's greatest battles-the fights for a fair wage, an eight-hour workday, child-labor laws, health and safety standards, universal suffrage, women's rights, racial equality-were carried out at the grassroots level, against bloody resistance. Covering Christopher Columbus's arrival through President Clinton's first term,A People's History of the United States, which was nominated for the American Book Award in 1981, features insightful analysis of the most important events in our history.
Membres des forces de police, pourquoi êtes-vous là ? Avez-vous entendu dire que nous sommes des adeptes du désordre ? C'est faux ! Qui raconte que nous croyons au chaos et au désordre ? Les capitalistes et les faiseurs de guerre, les promoteurs du chaos économique, les architectes du désordre mondial ! Ces mêmes hommes qui tiennent l'industrie, choisissent les présidents, nomment les juges, possèdent les journaux, dotent les universités. Chaque année, des milliers d'ouvriers meurent dans leurs mines et leurs usines. À chaque génération, les fils des ouvriers sont massacrés dans leurs guerres. Et ils nous accusent d'être violents ! Que les choses soient claires. La violence contre des innocents ? Jamais ! La violence contre l'oppresseur ? Toujours !
Howard Zinn retrace l'histoire des Etats-Unis du point de vue des esclaves, travailleurs, immigrés, femmes, Indiens, de tous ceux que l'histoire officielle oublie souvent. Une relecture originale des politiques et des résistances qui ont façonné les Etats-Unis. Dans ce second volume, Howard Zinn entraîne le lecteur dans le tumulte des guerres et des révolutions du XXe siècle. Il poursuit son examen des événements et des tensions qui ont abouti à la guerre contre le terrorisme et ont fait des Etats-Unis d'Amérique ce qu'ils sont aujourd'hui.
De la guerre aux philippines à la " croisade contre le mal ", dernier avatar de la domination mondiale de l'après-guerre, l'impérialisme américain n'a cessé de se renforcer.
L'union soviétique servit de prétexte aux interventions en amérique latine, au moyen-orient, en afrique et en asie, interventions qui culminèrent avec la guerre meurtrière du vietnam. à son tour, l'attentat du 11 septembre 2001 permit de justifier le bombardement de l'afghanistan et la guerre contre l'irak. des guerres extérieures qui sont aussi des guerres intérieures. ce livre raconte comment un siècle de politique expansionniste a pesé sur ceux que les histoires officielles ont toujours oubliés, leur résistance et leurs victoires, la permanence des luttes pacifistes et anti-impérialistes; de la naissance du féminisme à son intégration dans la lutte des classes, du développement du syndicalisme révolutionnaire au mouvement des droits civiques.
Le xxe siècle américain est extrait de une histoire populaire des états-unis. howard zinn a enseigné l'histoire et les sciences politiques à l'université de boston. son oeuvre est essentiellement consacrée à l'incidence des mouvements populaires sur la société américaine.
Au-delà de l'élection de Barack Obama se pose la question de la mentalité politique américaine.
L'histoire des Etats-Unis, rappelle Howard Zinn, a forgé des dispositions politiques qui freinent le progrès social et briment la liberté, et d'autres qui les rendent possibles. Le contexte politique actuel exige plus que jamais qu'on sache les distinguer. Dans ce pays, on grandit avec l'idée que le peuple américain est une grande famille unie, qui partage les mêmes intérêts, où les enjeux vitaux de la nation signifient la même chose pour tout le monde.
C'est cet état d'esprit qui envoûte et accable la population, qui a permis une suite ininterrompue de guerres, et qui bloque toute véritable discussion sur les inégalités sociales. Dans les textes que nous présente Howard Zinn, rassemblés et traduits en français pour la première fois, on redécouvre que c'est grâce aux luttes pour la justice, et non au patriotisme de pacotille, que la liberté fut établie et préservée aux Etats-Unis.
Howard Zinn began work on his first book for his friends at Seven Stories Press in 1996, a big volume collecting all his shorter writings organized by subject. The themes he chose reflected his lifelong concerns: war, history, law, class, means and ends, and race. Throughout his life Zinn had returned again and again to these subjects, continually probing and questioning yet rarely reversing his convictions or the vision that informed them. The result was The Zinn Reader. Five years later, starting with Howard Zinn on History, updated editions of sections of that mammoth tome were published in inexpensive stand-alone editions. This second edition of Howard Zinn on History brings together twenty-seven short writings on activism, electoral politics, the Holocaust, Marxism, the Iraq War, and the role of the historian, as well as portraits of Eugene Debs, John Reed, and Jack London, effectively showing how Zinn's approach to history evolved over nearly half a century, and at the same time sharing his fundamental thinking that social movements--people getting together for peace and social justice--can change the course of history. That core belief never changed. Chosen by Zinn himself as the shorter writings on history he believed to have enduring value--originally appearing in newspapers like the Boston Globe or the New York Times; in magazines like Z, the New Left, the Progressive, or the Nation; or in his book Failure to Quit--these essays appear here as examples of the kind of passionate engagement he believed all historians, and indeed all citizens of whatever profession, need to have, standing in sharp contrast to the notion of "objective" or "neutral" history espoused by some. "It is time that we scholars begin to earn our keep in this world," he writes in "The Uses of Scholarship." And in "Freedom Schools," about his experiences teaching in Mississippi during the remarkable "Freedom Summer" of 1964, he adds: "Education can, and should, be dangerous."
This second edition of Howard Zinn on War is a collection of twenty-six short writings chosen by the author to represent his thinking on a subject that concerned and fascinated him throughout his career. He reflects on the wars against Iraq, the war in Kosovo, the Vietnam War, World War II, and on the meaning of war generally in a world of nations that can't seem to stop destroying each other. These readings appeared first in magazines and newspapers including the Progressive and the Boston Globe, as well as in Zinn's books, Failure to Quit, Vietnam: The Logic of Withdrawal, The Politics of History, and Declarations of Independence.
Here we see Zinn's perspective as a World War II veteran and peace activist who lived through the most devastating wars of the twentieth century and questioned every one of them with his combination of integrity and historical acumen. In his essay, "Just and Unjust War," Zinn challenges us to fight for justice "with struggle, but without war." He writes in "After the War" (2006) that while governments bring us into war, "their power is dependent on the obedience of the citizenry. When that is withdrawn, governments are helpless." In Howard Zinn on War, his message is clear: "The abolition of war has become not only desirable but absolutely necessary if the planet is to be saved. It is an idea whose time has come."
J'ai écrit cette pièce à une période oú l'effondrement de l'union soviétique provoquait dans les grands médias et chez les leaders politiques une jubilation quasi universelle : non seulement " l'ennemi " était mort, mais les idées du marxisme étaient discréditées.
Le capitalisme et l'économie de marché avaient triomphé. le marxisme avait perdu. marx était vraiment mort. je jugeais donc important de montrer clairement que ni l'urss ni les autres pays qui, se disant " marxistes ", avaient installé des états policiers n'incarnaient la conception du socialisme de marx. je voulais montrer un marx furieux que ses conceptions aient été déformées jusqu'à être identifiées aux cruautés staliniennes.
Je pensais qu'il fallait sauver marx non seulement de ces pseudo-communistes qui avaient instauré un ordre répressif dans différents coins du monde, mais aussi de ces essayistes et de ces politiciens de l'ouest qui s'extasiaient alors devant le triomphe du capitalisme.
Presents the history of the United States from the point of view of those who were exploited in the name of American progress.
World-renowned historian Howard Zinn has turned to drama to explore the legacy of Karl Marx and Emma Goldman and to delve into the intricacies of political and social conscience perhaps more deeply than traditional history permits. Three Plays brings together all this work, including the previously unpublished Daughter of Venus , along with a new introductory essay on political theater, and prefaces to each of the plays.
B>A Young People''s History of the United States brings to US history the viewpoints of workers, slaves, immigrants, women, Native Americans, and others whose stories, and their impact, are rarely included in books for young people. /b>br>br>Beginning with a look at Christopher Columbuss arrival through the eyes of the Arawak Indians, then leading the reader through the struggles for workers rights, womens rights, and civil rights during the nineteenth and twentieth centuries, and ending with the current protests against continued American imperialism, Zinn presents a radical new way of understanding Americas history. In so doing, he reminds readers that Americas true greatness is shaped by our dissident voices, not our military generals.br>br>A Young People''s History of the United States is also a companion volume to The People Speak, the film adapted from A People''s History of the United States and Voices of a Peoples History of the United States.
Howard Zinn retrace l'histoire des États-Unis du point de vue des esclaves, travailleurs, immigrés, femmes, Indiens, et bien d'autres encore, autant de minorités qui ont rarement droit au chapitre dans les ouvrages d'histoire. Une relecture originale des politiques et des résistances qui ont façonné les Etats-Unis. Howard Zinn a adapté ici, avec Rebecca Stetoff, sa fameuse Histoire populaire des États-Unis pour mettre à la portée des plus jeunes et de tous cette somme indispensable.
Ce premier volume s'ouvre sur l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde, vue par les yeux des Indiens Arawak, et plonge le lecteur dans les luttes anti-impérialistes durant la guerre hispano-américaine. Et le mythe de la conquête glorieuse laisse place à une réalité autrement amère.
« Nous avons tous besoin de héros, de personnes que l'on admire et que l'on considère comme des exemples pour l'humanité. Mais je préfère considérer Bartolomé de Las Casas comme un héros, pour avoir révélé les violences perpétrées par Christophe Colomb sur les Indiens des Bahamas. Je préfère considérer les Indiens Cherokee comme des héros, pour la résistance qu'ils opposèrent lorsqu'on voulut les chasser des terres où ils vivaient. » Howard Zinn
" Notre manière de penser n'est pas seulement digne d'intérêt, un sujet de controverse intellectuelle, mais bel et bien une question de vie ou de mort. Si ceux qui tiennent les rênes de la société - politiciens, chefs d'entreprises, magnats de la presse et de la télévision - se montrent capables de contrôler nos idées, ils sont à peu près assurés de conserver leur pouvoir. Nul besoin de soldats dans les rues. Nous nous contrôlerons nous-mêmes. On est moins tenté de protester quand on pense vivre dans une société "pluraliste". Nous avons bien deux grands partis mais les autres ne sont ni encouragés et encore moins financés. Nous avons bien une "presse libre", mais elle est dominée par l'argent. Nous vivons dans une société où le catalogue des idées disponibles se trouve limité quand certaines autres dominent le débat. La prédominance de cette idéologie n'est pas le fait d'un groupe de conspirateurs diaboliques qui aurait réussi à imposer à la société un point de vue particulier. Il s'agit d'un processus de sélection non naturelle au cours duquel certaines idées orthodoxes sont promues, financées et mises en avant par le biais des plus puissantes machines culturelles du pays. Si nous décidons de réexaminer ces croyances et réalisons qu'elles ne sont pas le produit naturel de nos sentiments les plus intimes ou de nos voeux les plus chers, qu'elles ne naissent pas d'une réflexion indépendante et que, de surcroît, elles ne correspondent pas à l'expérience que nous avons du monde réel, alors nous serons parvenus à un tournant crucial dans notre vie. Nous serons désormais en mesure de questionner et de contester l'idéologie dominante. C'est ce que je me propose de faire dans ce livre. "
Depuis le génocide des Indiens jusqu'à la guerre en Irak en passant par le développement d'un capitalisme financier globalisé, les États- Unis se sont constitués au fil des siècles comme un empire incontournable. Peu à peu, leur histoire est devenue mythologie, mais ce livre propose le récit d'une nation, un récit qui a réussi à changer le regard des Américains sur eux-mêmes.