Né en Égypte au début du III? siècle de notre ère, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines»:les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».La présente collection regroupe, en 9 volumes, les 54 traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.Ce volume contient les Traités 30 à 37:30. Sur la contemplation; 31. Sur la beauté intelligible; 32. Sur l'intellect et que les intelligibles ne sont pas hors de l'intellect, et sur le Bien; 33. Contre les gnostiques; 34. Sur les nombres; 35. Comment se fait-il que les objets vus de loin paraissent petits?; 36. Si le bonheur s'accroît avec le temps; 37. Sur le mélange total.
Suite de l'édition, par ordre chronologique de rédaction, des 54 traités de Plotin (205-270) connus sous le nom d'«Ennéades». Plotin, principal représentant du néoplatonisme, propose de conduire l'âme du lecteur au principe de l'Intellect, pour qu'elle perçoive le principe de toutes choses qu'est l'Un, afin de s'y unir.
Né en Egypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui « néoplatonicienne ». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six « neuvaines » : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, « l'Intellect », et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est « l'Un ». La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction. Ce volume contient les Traités : 45. L'éternité et le temps ; 46. Sur le bonheur ; 47-48. Sur la providence ; 49. Sur les hypostases qui connaissent et sur ce qui est au-delà ; 50. Sur l'amour.
Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un». La présente collection regroupe, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Né en Égypte au début du IIIe siècle de notre ère, Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néo-platonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupe, en 9 volumes, les 54 traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines»: les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Ce volume contient les Traités: 22 et 23.Sur la raison pour laquelle l'être, un et identique, est partout tout entier;24.Sur le fait que ce qui est au-delà de l'être n'intellige pas, et sur ce que sont les principes premier et second d'intellection;25.Sur le sens de «en puissance» et «en acte»;26.Sur l'impassibilité des incorporels.
Traductions sous la direction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau
Suite de l'édition des 54 traités de Plotin (205-270) connus sous le nom d'«Ennéades». Plotin, principal représentant du néoplatonisme, propose de conduire l'âme du lecteur au principe de l'intellect, pour qu'elle perçoive le principe de toutes choses qu'est l'un, afin de s'y unir.
C'est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu'élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre ère, cette thèse s'oppose au modèle traditionnel de l'empreinte dans l'âme, déjà utilisé dans Théétète de Platon (191c-d). Dans ce dialogue, l'âme est assimilée à un morceau de cire, la sensation à une impression sur la cire et la mémoire à la permanence et à la conservation de cette impression. Malgré la fortune séculaire de cette métaphore destinée à élucider les processus cognitifs, Plotin s'en démarque nettement. Déniant toute valeur de vérité à l'exposé du Théétète, il analyse les difficultés soulevées par l'admission d'une empreinte dans l'âme. Il fait appel à la logique, s'appuie sur l'observation des faits et reprend le débat scientifique le plus récent pour construire son chef d'accusation fondamental : la conception de l'empreinte, bien que destinée à assurer la connexion entre l'âme et le monde extérieur, finit par réduire l'objet perçu ou remémoré à une image subjective, indépendante de la réalité empirique. Contre ce modèle et les conséquences qu'il entraîne, il établit que la sensation et les différentes dimensions de la mémoire - de l'évocation à la mémoire spontanée, de l'effort de rappel à la mémoire-habitude - résultent des activités de l'âme.
Introduction, traduction, commentaires et notes par Daniela P. Taormina.
Philosophe du iiie siècle après j.
-c. , plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'occident. son oeuvre a été rassemblée par l'un de ses disciples, porphyre, qui ordonna les cinquante-quatre traités en six ennéades de neuf traités chacune.
1. du monde ou du ciel (40e traité) 2. du mouvement du ciel (14e traité) 3. de l'influence des astres (52e traité) 4. des deux matières (12e traité) s.
Que veut dire en puissance et en acte ? (25,e traité) 6. de la qualité et de la forme (1 7e traité) 7. du mélange total (37e traité) s. pourquoi les objets vus de foin paraissent-ils. petits ?
(37e traité) 9. contre les gnostiques, ceux qui disent que le démiurge du monde est méchant et que le monde est mauvais (33e traité).
Le Traité 30 (III, 8) est consacré à la démonstration de la thèse paradoxale que tous les êtres, y compris ceux qui sont privés de raison et de représentation, contemplent. Il insiste particulièrement sur le fait que la Nature produit le monde sensible, sans action ni réflexion, en demeurant dans une pure contemplation, reflet de celle de l'âme supérieure et ultimement de l'Intellect où être et pensée s'identifient. En revanche, l'âme humaine oscille entre la pure contemplation et sa forme dégradée, la discursivité impliquée dans toutes les productions, actions ou spéculations des hommes, qui pourtant, dans ce détour, ne visent encore qu'à contempler. Ce traité est aussi le premier traité de ce qu'on appelle la « tétralogie antignostique ». Il amorce sous un mode encore souriant, la polémique qui se durcira dans le Traité 33. Le monde sensible vient de la contemplation silencieuse et paisible de la Nature, non de la chute catastrophique de l'éon Sagesse et du façonnage laborieusement réfléchi du démiurge de la Genèse qui contamine l'exégèse gnostique du Timée. Le traité s'achève sur la remontée à l'Un-Bien, pôle transcendant de toute contemplation, à la fois au-delà de l'Intellect et Père de sa Beauté.
Introduction, traduction, commentaire et notes par Bertrand Ham, maître de conférences à l'Université Catholique de l'Ouest d'Angers.
Le Traité 31 (V, 8) est le second écrit que Plotin consacre à la question de la Beauté. Il constitue vraisemblablement aussi la deuxième partie d'un écrit unique, dont l'objectif principal est de réfuter les doctrines des Gnostiques et que l'on a coutume d'appeler la « tétralogie anti-gnostique ». Ainsi les arguments développés dans le Traité 31 jouent-ils un rôle décisif au sein du débat avec les Gnostiques :
Face à leur mépris du monde sensible, il s'agit pour Plotin d'affirmer que le monde sensible est beau en ce qu'il est l'image nécessairement belle d'un modèle intelligible qui est la Beauté même. La thèse centrale du Traité 31 est en effet que l'Intellect est Beauté. Afin d'en convaincre et persuader son lecteur, Plotin a recours tantôt à la méthode argumentative et dialectique, tantôt à des procédés rhétoriques mais aussi à des expériences de contemplation pure et absolue. Le traité peut donc se lire tout entier comme un exercice spirituel, destiné à nous faire percevoir de façon plus claire la véritable nature du « lieu intelligible » évoqué par Platon dans la République.
Les traités 30 à 33 de Plotin comptent parmi les plus complexes et les plus fascinants du corpus des Ennéades. Considérés longtemps comme formant un unique grand traité (l'hypothétique Grossschrift), ils sont au coeur du débat de Plotin avec certains gnostiques (identifiés principalement à des séthiens platonisants), une querelle dont l'ampleur et la durée dépassent de loin ce que l'on a entrevu initialement et dont le traité 33 lui-même, intitulé Contre les gnostiques, constitue le centre premier. À partir de cet écrit, en effet, on peut se faire une idée de la nature de plusieurs débats philosophiques et théologiques dans la Rome du IIIe siècle de notre ère, peu avant que le christianisme ne commence à s'imposer dans cette partie du monde face à l'hellénisme. Mais l'ouvrage réserve aussi d'autres surprises, dont le célèbre traité 30 Sur la contemplation, une réflexion qui a inspiré des générations de penseurs à travers les âges jusqu'au romantisme notamment et qui, à lui seul, se trouve au départ de ce qu'on pourrait appeler un genre littéraire en soi, le « poème métaphysique », et dont l'interprétation fournie ici, on pourra le constater, s'avère à bien des égards neuve sinon même surprenante. Et que dire par exemple encore du Traité 31 Sur la beauté intelligible, qui renferme peut-être les propositions les plus originales dans le champ de l'esthétique depuis la Poétique d'Aristote ? En bref, un Plotin à découvrir qu'on pourrait dire ici à son meilleur, étudié et présenté par une équipe de spécialistes de provenance internationale.
Plotin (205-270) est le premier des philosophes néoplatoniciens aussi bien d'un point de vue chronologique que par son importance. Auteur de 54 traités regroupés en six Ennéades (« neuvaines »), il consacra l'un d'eux, le traité 16 (Ennéade I, 9), très bref, à la question du suicide. Dans cet ouvrage Plotin se demande si et quand le suicide peut être un choix légitime. Le commentaire qui accompagne la traduction de ce traité s'efforce de l'éclairer même pour un lecteur qui ne connaîtrait rien de la pensée de son auteur, et de déployer les différentes problématiques, issues de la pensée antique et en particulier platonicienne et stoïcienne, dans lesquelles s'inscrit l'analyse de Plotin.
Le Traité 38 est un traité sur le Bien. Mais c'est aussi une description de l'itinéraire de l'âme vers le Bien : les méthodes de la théologie rationnelle, dit Plotin nous '; instruisent '; sur le Bien, mais seules les purifications, les montées vers l'Esprit, nous y '; conduisent ';. Il faut donc que l'âme parcoure un certain itinéraire, un certain chemin dans lequel elle se transforme et devienne capable de toucher le Bien. Pierre HADOT Plotin (205-270 ap. J.-C.), l'initiateur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de composition (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, le disciple de Plotin, et son éditeur). Ces écrits fixent, avec le souci de démontrer et de persuader à la fois, les moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style souvent inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires une doctrine métaphysique inédite.
Le Traité 38 peut être considéré comme le grand oeuvre Plotin. A partir d'une interrogation sur le point de savoir s'il faut supposer un raisonnement en dieu, se déploie une réflexion totale sur les Principes, le Bien, l'Esprit, l'Ame, et leur rapport, sur la relation entre monde sensible et monde intelligible, et bien évidemment sur le statut mouvant de l'âme, susceptible de s'élever par la connaissance, du sensible à l'intelligible et par-delà, jusqu'au Premier, le Bien. Il s'agit alors d'une véritable ivresse qui saisit l'âme - un état qui ne peut se dire, mais qui seulement s'éprouve.
"La doctrine plotinienne de l'amour développe et transforme les thèmes esquissés dans le Phèdre de Platon : si l'âme de l'amant est si fortement attirée et émue par la beauté sensible, c'est que l'âme reconnaît en elle l'image de la beauté éternelle que l'âme a contemplée dans une existence antérieure. Ce qui chez Platon était souvenir d'une contemplation antérieure à l'existence actuelle devient chez Plotin une sorte d'harmonie préétablie entre l'âme et la beauté, antérieure à toute rencontre avec un objet aimé, une prédisposition à l'amour de la beauté en soi, un sentiment irraisonné, instinctif, d'affinité, de parenté, d'accord avec cette beauté, un désir naturel et inné de la beauté éternelle." Pierre Hadot. Plotin (205-270 ap. J.-C.), le promoteur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur). Ces écrits fixent, avec un souci démonstratif et persuasif à la fois, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style souvent inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires dune doctrine métaphysique inédite.
Qu'est-ce que l'amour ? C'est à cette question, qui engage le statut même de l'homme (vers quoi le mène son désir ?) et la possibilité de la philosophie (comme insatiable quête amoureuse du vrai), que Plotin consacre son Traité 50 (Enn. III, 5). La recherche s'appuie en particulier sur la référence au Banquet, et conduit à une lecture allégorique de la scène mythique que Platon y déploie : celle de la conception d'Eros, dans le jardin de Zeus, par Poros (Richesse) et Pénia (Pauvreté), le jour de la naissance d'Aphrodite. Et voici Amour à l'âme lié...
Traduction, avec introduction, notes, commentaire et index par Pierre Hadot.
" Le mal, grâce à la puissance et à la nature du bien, n'est pas seulement mal.
Car s'il est apparu par nécessité, pris de partout par de beaux liens comme des prisonniers enchaînés d'or, il est caché par ces liens, pour que, présente, la matière ne soit pas vue des dieux et que les hommes n'aient pas toujours à voir le mal, mais quand ils le voient, qu'ils soient accompagnés d'images du beau qui les fassent se ressouvenir. " PLOTIN. Plotin (205-270 apr. J.-C.), le promoteur du courant néo-platonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur).
Ces écrits fixent avec un souci démonstratif et persuasif, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style précis et inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires d'une doctrine métaphysique inédite. Le Traité 51 (I, 8), l'un des derniers composés par Plotin, est consacré à la question du mal.
Cerner l'origine des maux, remonter au principe premier du mal, au mal en soi, tel est l'objet de cette méditation. La position arrêtée est subtile : le principe du mal est la matière, qui dérive indirectement de l'Un-Bien, comme une sorte de résidu de son activité productrice ; à partir d'elle adviennent tous les maux. Mais la matière est inerte et si elle attire les âmes, c'est à la façon d'un miroir.
Ainsi, ces dernières se laissent attirer par le mal premier, et c'est pourquoi, même liées aux corps, elles conservent toujours la faculté de se retourner vers le beau et le bien.