Arrivé à l'âge de quatre-vingts ans, au moment où il s'y attendait le moins... un homme se trouve confronté tout à coup à une réalité qui, peut-être, s'appelle la vieillesse. Pris de court, il s'interroge : pour certains, c'est un des plus beaux moments de l'existence ; pour d'autres, celui où l'on commence à perdre ses clés, ses lunettes, ses cheveux et le fil de la conversation. L'auteur décide d'en avoir le coeur net.
Considérant que cette avancée en âge pourrait être la période sereine des réponses enfin trouvées, il nous livre avec humour sa vérité sur l'homme qu'il est, ou plutôt qu'il croyait être et qu'il ne sera peut-être jamais. Vaste programme...
Familier des bizarreries et excentricités du langage, Jean-Loup Chiflet nous offre un florilège savoureux de « bons mots » des maîtres du genre : Sacha Guitry, Tristan Bernard, Alphonse Allais, Groucho Marx ou Pierre Desproges.
Le mot d'esprit ? Une réplique fine et subtile, pas toujours bien intentionnée, qui consiste à révéler le côté farfelu, l'absurde d'une situation à partir d'un fait ou d'une affirmation apparemment logique. Ce qu'on appelle « le second degré », précise l'auteur qui ne manque pas d'exemples. « Lorsque Henny Youngman affirme : «J'ai fait une affaire, j'ai acheté une statue de la Vénus de Milo au rabais. Elle a deux bras», il sème la confusion dans notre esprit sans rien expliquer. Mais quand Garry Shandling assure de façon péremptoire : «Une fois, j'ai fait l'amour pendant une heure cinq ! C'était le jour du changement d'heure», on se trouve alors face à un semblant d'explication... » Des formules d'autant plus irrésistibles qu'elles sont souvent énoncées avec le plus imperturbable sérieux.
Le lecteur pourra piocher dans cet inventaire de quoi égayer et mieux apprécier toutes les circonstances de sa vie. Il y trouvera les rubriques les plus courantes et familières comme les plus insolites - notamment animalières. Ainsi des mouches chères à René Fallet : « La mouche est la plus belle conquête du papier collant » ; alors que Sylvain Tesson remarque, pour sa part, que « la vie du kangourou est riche en rebondissements ». On ne saurait mieux dire !
«Ce n'est pas la Covid-19 qui a mis le monde à terre, mais la psychose provoquée par ce virus.»Renaud Girard, Jean-Loup BonnamyL'émotion désordonnée avec laquelle les États-Unis et la plupart des grands pays d'Europe occidentale ont réagi à l'épidémie de Covid-19 restera dans l'Histoire comme un bel exemple de psychose collective. Dans l'adoration de ce nouveau veau d'or qu'est le «principe» de précaution, nous avons foulé aux pieds les valeurs les plus sacrées pour lesquelles se sont battus nos aînés. Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy livrent ici une réflexion d'ensemble largement nourrie de données internationales sur les conséquences médicales, sociales et économiques de l'événement.
Dans une forme d'éthique réflexive et collective, les auteurs se sont attachés à dresser un panorama des problèmes qui ont trait à la vaccination, mis en exergue dans le contexte de la pandémie due au coronavirus.
A partir du constat des hésitations, des défiances et des résistances face à la vaccination, dans un contexte où les incertitudes sur l'avenir persistent, les auteurs proposent des cadrages interprétatifs et interrogent particulièrement l'opposition individualisme vs solidarité. Ils abordent les questions d'éthique essentielles qui se posent à l'échelle collective : y a-t-il une façon de bien informer et communiquer sur les vaccins ? Quelle stratégie vaccinale est-elle juste et efficace ? Quelles conséquences ont eu les mesures de lutte contre le virus sur les enfants et les adolescents ? En matière d'obligation vaccinale, est-ce que la fin justifie les moyens ? Les libertés individuelles peuvent-elles être écartées au profit du bien collectif ? Quels sont les enjeux de justice internationale et globale de distribution juste des doses de vaccin dans le monde ?
Le Sahel est une catégorie, comme toutes les catégories qui s'appliquent à l'Afrique, ethniques et géographiques entre autres, qui semble aller de soi. Evoquant les famines et les sécheresses des années 1970, les révoltes et insurrections qui se produisent dans toute cette zone depuis des décennies, le Sahel est vu avant tout comme une terre dangereuse. Peut-être en va-t-il ainsi parce qu'il s'agit d'une catégorie instable, hybride, intermédiaire entre le désert et la savane, entre le nomadisme et la sédentarité, entre des populations «blanches» (Touaregs, Maures), des populations «rouges» (Peuls) et des populations «noires», entre l'animisme et l'islam. Impossible donc de définir de façon stricte ce qu'il en est du Sahel, de ses limites, de ce qui le caractérise en propre. Il s'agit d'une notion totalement arbitraire qui ne doit son existence qu'à la consolidation que lui ont fait subir un certain nombre de savants coloniaux et dans la foulée des écrivains et des cinéastes africains dont le plus célèbre d'entre eux est Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du prix Goncourt 2021 pour son roman «La plus secrète histoire des hommes». L'hypothèse de ce livre est donc que les problèmes de ce qui forme aujourd'hui le Sahel (en particulier la défaite de l'armée française) sont en grande partie le résultat d'une représentation figée de cette région géographique d'Afrique de l'ouest. Points fortsÂ: invention coloniale du Sahel, critique des «intellectuels de cour» sahéliens, critique la littérature sahélienne comme porteuse d'une attitude pro-soufie, pro-animiste islamophobe, fémo et homonationaliste. Bio-bibliographie Anthropologue, Directeur d'études émérite à l'EHESS, ancien rédacteur en chef des «Cahiers d'études africaines», spécialiste du Mali et de l'étude de l'ethnicité, de l'identité et du métissage. Principaux ouvrages Au coeur de l'ethnie : ethnies, tribalisme et État en Afrique, avec Elikia M'Bokolo, La Découverte, 1985, rééd. La Découverte poche, 1999. Logiques métisses : anthropologie de l'identité en Afrique et ailleurs, Payot, 1990, rééd. 1999. Vers un multiculturalisme français : l'empire de la coutume, Aubier, 1996, « Champs », 2001. Branchements. Anthropologie de l'universalité des cultures, Flammarion, 2001, « Champs », 2005. L'Occident décroché. Essais sur les postcolonialismes, Paris, Stock, 2008, Fayard/Pluriel, 2010. Rétrovolutions. Essais sur les primitivismes contemporains, Paris, Stock, 2010. Avec Souleymane Bachir Diagne, En quête d'Afrique (s). Universalisme et pensée décoloniale, Paris, Albin Michel, 2018.
Universel, le racisme l'est, tel que Jean-Loup Amselle l'interprête et l'analyse dans ce livre. Moins ancien qu'on ne le pense et plus partagé qu'on ne le croit. Partout le même, c'est-à-dire ne souffrant pas les différences de nature dont on voudrait l'affubler (à ce titre, affirme-t-il, l'antisémitisme est un racisme parmi les autres). Parce que la matrice en est la même, que l'Europe colonisatrice a mis à l'essai en Afrique (où il sévit sans faillir) avant de le répandre dans toute l'Europe.
C'est dans la conjoncture de l'après Deuxième Guerre mondiale et de la conférence de Bandung (1955) qu'émerge le paradigme postcolonial, courant d'idées qui accompagne l'entrée sur la scène internationale des pays décolonisés dits du « Tiers Monde ». Dans leurs critiques de la domination occidentale, le ou les postcolonialisme(s) ont mis en avant la traite esclavagiste transatlantique et la colonisation. Progressivement, une théorie plus radicale s'est imposée : la « pensée décoloniale », qui fait remonter à la découverte des Amériques, en 1492, la mise en oeuvre d'une nouvelle formule de domina¬tion sociale et d'exploitation économique, désormais indexée sur la notion de race.À partir de leurs itinéraires respectifs, le philosophe Souleymane Bachir Diagne et l'anthropologue Jean-Loup Amselle dialoguent sur des questions cruciales qui engagent les rapports entre l'Afrique et l'Occident : l'universalisme, les spécificités culturelles et linguistiques africaines, le soufisme ouest-africain, le panafricanisme.Ces échanges reposent sur la conviction partagée que toutes les entreprises qui visent à établir une communication entre les différentes cultures humaines de notre planète sont salutaires, car elles permettront d'abattre les barrières réelles ou imaginaires qui fragmentent notre monde.
Les anthropologues, bien souvent malgré eux, ont usé et abusé de la notion d'ethnie, sans toujours préciser ce qu'ils entendaient par ce terme. Parallèlement, les médias se sont hâtivement emparés de cette appellation si peu contrôlée pour tenter d'« expliquer » tel ou tel événement de la politique africaine. Encore aujourd'hui, ce terme est utilisé dans les analyses souvent réductrices de certains conflits (ex-Yougoslavie, Rwanda, etc.).
L'ensemble des textes réunis dans ce livre - devenu un classique depuis sa première édition en 1985 - s'efforce, en conjuguant analyses de portée générale et études de cas, de s'interroger sur cette notion controversée à partir de la situation africaine. En effet, il est important de repenser les notions d'ethnie et de tribu, de plus en plus souvent associées à d'autres notions comme celles d'État et de nation. Et il est impératif de revenir sur certaines formes de classifications par trop schématiques et réductionnistes.
Découvrez les richesses d'une langue millénaire...
Quand est née notre langue ? Pourquoi et comment a-t-elle évolué ? Pourquoi parle-t-on avec différents accents dans les différentes régions de France ? Quelle est l'origine de nos expressions, souvent bien savoureuses ? Pourquoi l'accord du participe passé est-il si compliqué ?
De l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 au français que l'on parle en Afrique ou au Québec, des si nombreux verbes irréguliers au pluriel des mots-composés et de la féminisation du français aux homonymes, découvrez dans ce livre l'histoire et les excentricités de la langue française !
Jean-Loup Chiflet et Marie Deveaux racontent avec passion la fabuleuse histoire d'une langue en perpétuel mouvement et expliquent de manière ludique son fonctionnement (ou plutôt ses dysfonctionnements !).
Près d'un demi-million de Français vivent aujourd'hui sous emprise sectaire, souvent au péril de leur intégrité physique et mentale. Pourtant, depuis dix ans, la puissance publique a baissé la garde face à un phénomène toujours plus fragmenté et difficile à cerner.
De la scientologie aux Témoins de Jéhovah en passant par l'anthroposophie, connue pour ses écoles alternatives, des mouvements historiques sont devenus de véritables multinationales, parfois assez influentes pour faire pression sur la sphère politique. En parallèle, une myriade de nouveaux mouvements ont proliféré sous des formes plus pernicieuses, tirant profit eux aussi de la vulnérabilité des personnes : gourous évangéliques promettant richesse ou guérison miraculeuse, pseudo-thérapeutes foisonnant sur les réseaux sociaux, « antivax » intégristes ou New Age...
À travers un état des lieux alarmant étayé par des dizaines de témoignages de victimes de quinze mouvements différents, cette enquête inédite démontre l'ampleur du phénomène sectaire en France et la complaisance croissante des élites économiques et politiques.
La loi de bioéthique 2019, qui prévoit notamment l'extension de la PMA aux couples homosexuels, est un enjeu politique pour le gouvernement. Il faut éviter l'explosion produite par la loi ouvrant le mariage pour tous en 2012-2013.
Loup Besmond de Senneville, journaliste à La Croix, nous livre ici les fruits d'une enquête qui dépeint la méthode d'Emmanuel Macron, sensée déminer ce sujet ultra-sensible... Car en coulisse, le chef de l'État s'est personnellement impliqué, organisant des dîners discrets auxquels il a convié les protagonistes de tous bords. Plus encore, il est lui-même l'instigateur de nombreux aspects de cette proposition de loi, inspiré par quelques intellectuels très proches de lui.
Que peut changer cette loi ? Quels en sont les enjeux ? Le philosophe Martin Steffens donne des clés pour comprendre, vivre et dépasser les débats existants. Comment les chrétiens peuvent-ils se situer face à ces évolutions ?
Cet ouvrage unique déplace la question. Et si le combat relevait, plutôt que d'un débat éthique et théorique, d'un véritable défi spirituel?
L'écran de la Baie des Anges si beau et si connu masque toute la profondeur géographique et l'épaisseur charnelle d'une ville.
Le décor ne constitue souvent qu'un accessoire du drame joué sur la scène ! Quelques décennies de villégiature balnéaire estivale ne suffisent pas à rendre compte de millénaires voués à l'effort et aux plaisirs, aux conflits et aux trêves, à l'exploitation des terres et aux innovations de tous ordres. Revenir sur l'histoire de Nice et de son Comté, c'est ainsi dessiner le visage d'un pays et de sa « capitale » tout en traçant le portrait des femmes et des hommes qui l'ont modelé.
Jean-Loup Amselle L'Occident décroché Enquête sur les postcolonialismes Préface inédite Anthropologue, directeur d'études à l'École des hautes Études en Sciences Sociales, Jean-Loup Amselle a notamment publié Vers un multiculturalisme français (1996), et récemment, Rétrovolutions, Essai sur les primitivismes contemporains (Stock, 2010).
Le postcolonialisme est un courant de pensée critique animé par des penseurs indiens, africains ou d'Amérique latine. Ils mettent en cause l'héritage de la domination coloniale dans les savoirs construits par les sciences sociales sur les sociétés dominées. Dans cet ouvrage, Jean-Loup Amselle a entrepris une présentation critique des principaux auteurs de ce courant, ainsi que des institutions qui constituent les principaux foyers intellectuels de cette contestation de l'Occident. Tout en exposant les arguments et les cheminements intellectuels de cette mouvance, l'auteur montre comment certains d'entre eux versent dans des formes de primitivisme et d'essentialisme culturel, reprenant parfois à leur compte les stigmates coloniaux en tentant d'en inverser le sens.
Le postcolonialisme ne serait-t-il pas ainsi, par une nouvelle ruse de la raison, le moyen le plus sûr d'asseoir la domination hégémonique de l'Occident, en semblant vouloir le renverser ?
Début 2020, le virus de la Covid-19 se propage rapidement dans tous les pays du monde. Mais pas partout de la même façon...Il semble exister une exception « Française d'Origine Contrôlée par l'Union Européenne », dont l'acronyme laisse entrevoir la façon dont le gouvernement traite cette pandémie.Dans les couloirs de l'Élysée et de Matignon, les dirigeants de groupes terroristes ont ainsi cédé la place au virus. Nostalgie de son ancien boulot à la Rothschild & Compagnie, dans lequel Emmanuel Macron s'efforçait, selon son propos, de « séduire un peu comme une prostituée » ? Toujours est-il que le président s'entiche de ce nouveau tueur qui paralyse pourtant l'économie de son pays.Mais que cache ce racolage médiatique ?Dans « Le virus et le Président », co-écrit par le journaliste d'investigation Jean-Loup IZAMBERT et l'écrivain-polémiste Claude JANVIER, plongez dans une enquête sur l'une des plus grandes tromperies contemporaines organisées par un pouvoir politique, main dans la main avec les dirigeants de l'Union « européenne » et les grands propriétaires privés de la finance et de l'économie. Un document indispensable pour comprendre la nature réelle de la crise ainsi que les enjeux d'aujourd'hui et de demain.
Comment décrire et penser le phénomène, aussi violent que symptomatique de notre époque, du passage d'un certain nombre d'intellectuels, agitateurs, journalistes de l'extrême gauche vers l'extrême droite ? C'est à quoi s'emploie Jean-Loup Amselle, qui, dans ce livre, actualise un tableau consternant dont Dieudonné et Soral ne sont que les noms les plus connus, et pense ce processus en ethnologue. Posant avec perspicacité cette question : qu'est-ce qu'un tel processus doit au regain de mode du primitivisme dû aux études post-coloniales ?
Ce livre, qui procède d'un travail de terrain éclaté, nous promène à travers les capitales de trois pays africains: Bamako au Mali, Le Caire en Égypte et Conakry en Guinée. En cela, il rompt avec l'approche classique de l'anthropologie, qui privilégie le local par rapport au global, et répond au souci de cerner au plus près les contours d'une véritable multinationale culturelle: le N'ko.
Fondé en 1949 pour exprimer l'identité d'un peuple opprimé, le peuple mandingue, ce mouvement doit beaucoup à l'Europe et à l'islam - l'alphabet dont il s'est doté évoque ainsi les alphabets latin et arabe, tout en possédant ses caractéristiques propres. À ce titre, le N'ko illustre les «branchements» possibles d'une culture sur une autre, phénomène de dérivations multiples qui montre bien que notre monde globalisé n'est pas une simple juxtaposition d'univers étanches.
De la globalisation à l'afrocentrisme, de l'écriture à la philosophie africaine et au génocide, la thématique du branchement permet de décliner les différentes figures qui font de l'Afrique un concept à géométrie variable, un élément essentiel de l'imaginaire planétaire.
Les féministes dénoncent depuis fort longtemps le sexisme de notre langue et en particulier de la grammaire, mais c'est au vocabulaire qu'il convient d'abord de s'attaquer. Ce sont ces innombrables mots ouvertement ou traitreusement machistes qu'il est urgent de dénoncer.
Jean-Loup Chiflet, amoureux des mots, et Marie Deveaux, lexicographe, ont décidé de les débusquer, de les recenser et de les analyser pour faire prendre conscience aux hommes (et même parfois aux femmes) de l'extrême misogynie du français.
Avec humour et sérieux, ils démontrent que rien n'est plus facile que d'éliminer de notre vocabulaire des mots qui n'ont d'autre utilité que d'insulter, de mépriser, de rabaisser les femmes. Le « politiquement correct » s'est imposé, ils décident d'imposer le « sexuellement correct ».
Réputé pour son goût de la démesure (La Grande Parade, Duel au soleil, Le Rebelle), King Vidor a traversé les époques et les genres du cinéma hollywoodien classique. De La Foule et d'Hallelujah à Salomon et la reine de Saba, il a marqué l'histoire du cinéma de son empreinte. Poète épique pour ses admirateurs, raciste et fasciste pour ceux que heurtent Le Grand Passage ou Le Rebelle, Vidor échappe aux étiquettes. Taxés de misogynie, ses mélodrames (Stella Dallas, Ruby Gentry) sont aujourd'hui relus et réhabilités par les féministes. Cinéaste de la violence et du désir, Vidor se fait, dans Guerre et paix, portraitiste amoureux d'Audrey Hepburn. Artiste personnel au coeur d'un système standardisé, il est peut-être avant tout le premier véritable auteur du cinéma américain.
Comment parler d'amour, exprimer son désir, rompre une relation, aider, consoler, remercier ou pardonner. Pour trouver la tournure qui fera mouche tout en reflétant notre pensée, il semblerait que Jean-Loup Chiflet ait imaginé une solution aussi agréable que pédagogique. Pourquoi, en effet, ne pas puiser dans notre exceptionnel patrimoine littéraire en demandant à nos auteurs, poètes, romanciers et autres dramaturges de nous aider à nous exprimer avec élégance et efficacité ? En nous inspirant largement de ce florilège de citations, nous pourrions etre amenés à réfléchir, pourquoi pas, sur les faiblesses de notre condition humaine.
La crise liée à la covid-19 a mis en lumière de sérieux problèmes de désinformation venant d'Internet mais aussi parfois, contre toute attente, de l'UE, de l'OMS et de la France, toutes trois mises sous pression par les lobbies de puissants groupes pharmaceutiques et cabinets de conseil.Ainsi, plusieurs informations relayées au public se sont avérées inexactes. Plus inquiétant, certaines études scientifiques essentielles ont été ignorées et des conflits d'intérêts ont été découverts, installant un sentiment de méfiance dans l'esprit de nombreux citoyens.Face à ce manque de clarté, le journaliste Jean-Loup Izambert et l'écrivain-essayiste Claude Janvier sont allés à la rencontre de spécialistes de tous bords (médecins, chercheurs, avocats, journalistes, élus, associations...) pour apporter des réponses précises et sourcées à 40 questions que se posent les Français.* * * * *Quelle est la dangerosité réelle du virus covid-19 ? Les tests PCR sont-ils fiables ? Combien ont-ils coûté à la France ? Le cabinet McKinsey a-t-il contribué à élaborer le plan de vaccination en France ? Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas favorisé les traitements contre la covid-19 ? Le port du masque est-il efficace ? Quel est le bénéfice/risque des vaccins à ARNm ? Sont-ils vraiment sans effet secondaire ? Le Passe vaccinal est-il justifié ? Comment se défendre légalement face à certaines mesures gouvernementales ?Retrouvez toutes les réponses et bien d'autres questions dans Covid-19 : Le bilan en 40 questions, ainsi que des informations pratiques et juridiques pour faire respecter ses droits dans un contexte législatif parfois abusif.
Le processus d'ethnicisation de la société française est un phénomène complexe qui ne saurait être réduit à l'effet d'un dangereux racisme d'Etat.
Il serait également trompeur de croire que l'antiracisme émane uniquement du peuple ou des peuples concernés. Le combat antiraciste est donc moins simple qu'il n'y paraît, et il convient de considérer avec circonspection les organisations qui prétendent prendre la défense de peuples donnés, "au nom" de ces peuples eux-mêmes. Ceux-ci ont rarement la possibilité de s'exprimer en leur nom propre parce que leur "propre nom" est lui-même l'objet d'un enjeu.
Par une sorte d'effet boomerang, c'est toute la thématique du multiculturalisme qui fait bon ménage avec la stigmatisation et la xénophobie ambiantes. En effet, contrairement à l'objectif visé, la discrimination positive semble avoir pour effet de solidifier les identités nationales et européenne, que celles-ci soient conçues comme "blanche", chrétienne ou les deux à la fois.
Le franc CFA est en sursis. Pour ses nombreux détracteurs, ce pilier des relations franco-africaines postcoloniales est à la fois le symbole du néocolonialisme de la France en Afrique et l'une des principales entraves au développement des pays qui l'ont en partage. Pourtant, si la Guinée-Conakry, la Mauritanie ou Madagascar ont choisi de sortir de la zone franc il y a plus d'un demi-siècle, le franc CFA a aussi suscité l'adhésion de nouveaux membres et les quinze États subsahariens qui le détiennent ne semblent pas encore prêts à l'abandonner. Quant à l'influence politique et économique de la France parmi les pays de la zone franc, elle n'a jamais cessé de décroître depuis les débuts de la coopération monétaire. Ce qu'on appelait autrefois « le pré carré français » est désormais ouvert au monde entier et représente une part infime des intérêts économiques français sur le continent africain. Ce livre met à jour les conséquences d'un abandon collectif du franc CFA sur les pays africains, sur leurs relations avec la France et avec le reste du monde. Il dévoile la vision mythologique des relations franco-africaines sur laquelle repose le discours décolonial et propose des solutions politiques réalistes afin de sortir la coopération monétaire franco-africaine de l'impasse dans laquelle elle se trouve.