Qu'est ce qu'un livre ? Une réponse à la première personne : « Si j'étais un livre, j'aimerais être lu jusqu'au petit matin par ceux qui, en silence, m'appelleraient leur ami. » « Si j'étais un livre, je serais un immense poème qui donnerait aux mots des sens inespérés. » « Si j'étais un livre, j'aimerais entendre quelqu'un dire : ce livre a transformé ma vie. » Que ferions-nous sans le livre et la lecture ? Une question qu'il est toujours bon de rappeler. Un hymne à la lecture sous toutes ses formes.
Le roi Croquemitaine règne sur un pays imaginaire où il est interdit de rêver. Afin de débusquer les éventuels fraudeurs, il dispose d'une redoutable machine de détection des rêves. La répression est féroce et touche aussi bien le clown, le magicien que la fée. Que se passera-t-il si le dictateur lui-même se met à rêver ? Qui l'arrêtera ? Réflexion sur le pouvoir absolu, la pièce de José Jorge Letria se double de ce recours subtil au merveilleux caractérisant les grandes oeuvres écrites pour la jeunesse.
La Révolution des oeillets apparaît comme l'une des périodes les plus importantes de l'histoire du Portugal puisqu'elle a libéré le pays de la dictature de Salazar. Cette révolution, Letria l'a vécue de l'intérieur en tant que journaliste, y a participé en tant que citoyen actif, faisant partie de la conspiration. Par ce livre, il raconte à son père, disparu trop tôt pour l'avoir vécu, le déroulement des opérations et la fraternité qui a uni le peuple en ces heures mémorables.
Ce livre est riche à un double titre; non seulement il nous plonge au coeur de cette nuit historique pleine d'émotions et d'espoir, où l'armée, accompagnée par de nombreux civils, a renversé le régime, mais il nous fait aussi partager la relation si chaleureuse qui liait Letria et son père disparu. Ce livre a été présenté sur TF1 dans l'émission Vol de nuit.
Par un beau jour d'été, dans un petit hôtel de la station balnéaire de Yalta, d'étranges vacanciers sont réunis pour constater la fin de leur " Belle Époque ". Trotski, Lénine et sa compagne Nadejda Krupskaïa, car ce sont eux, se renvoient l'un à l'autre la responsabilité d'un échec historique, tandis que Marx agonise au premier étage.
