Tiens, voilà du boudin ! Découvrir le pot aux roses. J'y suis, j'y reste. Travailler pour le roi de Prusse. Être pété de thunes. Se prendre pour le premier moutardier du pape. Qui m'aime me suive ! Faire danser la carmagnole...D'où viennent ces 201 expressions de la langue française ? Que racontent-elles de notre histoire ? Comment continuent-elles de faire écho à l'actualité ? Ce plongeon dans l'histoire de France nous fait découvrir les origines de ces bons mots avec lesquels nous jonglons tous les jours sans plus y penser.Un livre à l'esprit frondeur pour épater la galerie sans coup férir !
Pendant des années, j'ai été désarçonné, toujours gêné par cette question. J'avais, comme tout le monde, des emmerdes, des ennuis, des difficultés. Je n'aurais pas dit que je baignais dans le bonheur. Mais... pourquoi est-ce que je me sentais quand même heureux ? Sans doute parce que la fréquentation des philosophes, des sages, m'avait enseigné un chemin fait de retournements, de petits pas de côté, d'une autre manière d'aborder des situations que nous rencontrons au quotidien.C'est à un changement radical de vie que je te convie. Car tu ne seras pas heureux(se) quand tout sera lisse, immobile et que tu n'auras plus aucun défaut... mais à l'inverse, lorsque tu auras abandonné l'idée d'un bonheur positiviste et que tu auras conclu la paix avec ton imperfection.
Pour F. Midal, il faut aller au-delà des injonctions de sagesse et de mieux vivre induites par les ouvrages vantant les mérites de la méditation. D'après lui, cette pratique ne permet pas de devenir plus sage et de gérer son stress, mais d'être libre et d'apprendre à se libérer de sa passivité.
«J'ai rassemblé ici, aussi clairement que possible, sans langue de bois et sans rien cacher des enjeux, tout ce que chacun devrait savoir sur la marche du monde et son avenir. Tout. Des mécanismes du pouvoir aux enjeux de la science. De l'histoire à la technologie. De la finance à la politique. De la géopolitique à l'écologie. De la culture à l'éthique. Des luttes sociales aux combats des femmes et des minorités.Pour répondre aux questions que chacun se pose : suis-je rivé à mon sort ? Qui gouverne vraiment le monde ? L'humanité est-elle condamnée ? La démocratie est-elle moribonde ? L'argent est-il définitivement le maître du monde ? La Terre deviendra-t-elle irrespirable ? Que devrai-je apprendre pour mieux vivre et quels combats devrai-je mener ? Mes enfants ont-ils une chance de vivre mieux que moi ?L'humanité a traversé mille crises. Elle a souffert mille tragédies. Elle les a traversées. Celles qui s'annoncent sont bien plus terribles que toutes celles du passé. Il existe pourtant encore un étroit chemin vers un avenir harmonieux pour tous et durable pour la planète. Un chemin très étroit. À emprunter au plus vite, si on veut avoir une chance d'éviter le pire. Et de réussir le meilleur.»J.A.
Alain Badiou raconte sa traversée des années 1937 à 1985 en s'attachant à l'inscrire dans l'histoire politique de ce demi-siècle. Dans un théâtre mondial marqué par les bouleversements que l'on connaît se déroulent les péripéties d'une existence commencée au Maroc, passée par Toulouse, Reims et Paris. Enfance, adolescence et jeunesse de ce fils de professeurs résistants sont marquées par la Seconde Guerre mondiale puis la guerre d'Algérie, et forgent les convictions de celui qui se fera socialiste réformateur avant d'adhérer à l'expérience toute nouvelle du maoïsme.Ce XX? siècle revisité éclaire d'un jour nouveau l'oeuvre de ce penseur phare du communisme et les origines du «gauchisme» à la française : c'est toute une époque et une génération pour laquelle l'engagement était le maître mot qui reprennent vie au fil des pages et nous donnent à réfléchir à notre propre rapport à la chose politique.
Aujourd'hui, nous devons constamment être positifs et chercher à nous améliorer, travailler à devenir «la meilleure version de nous-mêmes», afin d'être heureux, beaux, riches et en bonne santé, tout ça grâce au «pouvoir magique de la volonté», parce que «si on veut, on peut» et que «sky is the limit»...Et si tout ça était faux ?Et si nous n'avions pas de «potentiel infini» ?Et si notre exigence était tout simplement en train de nous rendre tous très malheureux ?Un esprit bof dans un corps pas ouf est un livre de développement personnel qui nous invite à être moins exigeants et à nous libérer de ces injonctions au bonheur qui nous pourrissent la vie. Portée par une lucidité désarmante, Anne-Sophie Girard nous offre ici un guide à contre-courant qui va radicalement changer notre vision des choses et de nous-mêmes.
Osez la colère, parce qu'il faut oser vos émotions, toutes vos émotions. C'est grâce à elles que vous êtes reliés au monde. C'est par elles que nous nous sentons tellement vivants. Par elles que nous entrons dans la grande aventure des affections qui nous portent, nous construisent, nous nourrissent et nous enthousiasment tout au long de notre existence.Osez-la, d'autant plus que vous l'aurez écoutée - elle vous dira beaucoup de choses sur vous. Osez-la d'autant mieux que vous l'aurez éduquée - pour en faire une alliée, et non une ennemie.Car oui, il est possible de guérir des fragilités qui, bien souvent, la musellent, et de repérer les souffrances qui la dérèglent.Ce livre n'a pas d'autre ambition que de vous y aider, pas à pas, page après page.
«J'ai beaucoup appris au Parlement. J'y ai vécu le retour de la guerre en Europe. J'y ai vu l'Union se rallier à l'idée d'une Défense commune et entamer sa marche vers l'Europe politique. J'y ai tant évolué aussi que ce récit est celui d'une profonde et double mue, d'un homme et de l'Europe.»B. G.
Pendant qu'Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, supporte l'attente, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l'homme part, la femme attend son retour. Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l'un des moyens les plus symboliques pour qu'elles s'affranchissent de leur condition : voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c'est dire «je vais où je veux, je ne suis qu'à moi». S'inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d'arrivées et de départs), l'auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l'aventure et s'intéresse à la tension entre voyage et maternité. Lucie Azema le constate : il faut être libre «de» voyager et être libre «pour» voyager. Les femmes aussi sont du voyage s'adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n'oseraient pas encore.
«En 1983, Yann a partagé son rêve avec 50 millions de Noah, et c'est le plus important pour lui.Lui, l'héritier d'Arthur Ashe, qui sait trop l'impact que peut avoir un tel moment sur un gamin.Lui, le métis que ses potes appellent Bamboul', qui reçoit des lettres racistes et qui devient le symbole d'une nation autour duquel les Français vont se rassembler.Lui, le leader d'un tennis français qui n'avait pas gagné depuis Marcel Bernard en 1946, et qui n'a toujours pas gagné de Grand Chelem chez les hommes depuis. C'était il y a quarante ans. Et c'était tout sauf un accident.»Le dimanche 5 juin 1983, Yannick Noah remporte la finale de Roland-Garros en battant Mats Wilander sur le court central. À l'occasion de ce quarantième anniversaire, il revient, avec Antoine Benneteau, sur les coulisses et les personnages de cet âge d'or du tennis.
«Pendant plus de cinquante ans, Jacques Higelin, rêveur impénitent qu'on disait fou chantant, célébra l'existence dans des chansons lumineuses. L'homme, pourtant, était bien plus sombre qu'il n'y paraissait, saisi de doutes et de peurs. Quelle colère l'habitait ?En 2015, il publia ses Mémoires, Je vis pas ma vie, je la rêve, qu'il m'avait demandé d'écrire à ses côtés. Il y leva son secret, pour enfin s'en libérer. Mais sa confidence, trop fugace, ne fut pas entendue. Il s'en étonna, tout en sachant que le temps viendrait. Il l'avait bien dit : Il faudrait un bouquin pour expliquer ça. Car toujours le silence tue. Ce récit tient la promesse faite à Jacques.»L'intégralité des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'association Colosse aux pieds d'argile.
«La cure dure trois semaines. J'ai vingt et un jours. Vingt et un jours pour écrire ce livre, vingt et un jours pour aller mieux, vingt et un jours pour comprendre.Vingt et un jours de bouillon pour laisser le vide m'accaparer, pour me lover dans le rien, retrouver quelqu'un que j'ai perdu sur le chemin.Je pars faire une sorte de reset sans sauvegarde complète. Je suis accro aux médocs, accro au sucre, accro au mal-être. Heureusement que j'ai de l'humour, sinon tout cela pourrait paraître triste ou pathétique.J'ai décidé d'arrêter de faire semblant.»Elsa Wolinski se retrouve, se libère, se raconte dans un récit à la fois tendre, sincère et humain.
« Tu veux l'intensité sans le risque. Tu veux la vie sans la mort. Tu veux le sublime sans la tempête. Tu veux l'amour sans le quotidien. Il y a cinq ans, tu as fui pour aller au-devant de toi-même, pour t'émanciper de tes carcans, et bonne nouvelle, tu as réussi. Mais maintenant, c'est à toi d'inventer une existence qui te convient. Entretenir la douleur est une autre manière de fuir. Il est temps de faire la paix avec tes fantômes et de trouver ton port. ».
Ceci est une épopée. Entre Boston, Vienne, Paris, Genève, São Paulo et New York, Pénélope explore les chemins du possible en organisant des voyages philosophiques. Raconter et découvrir les grandes écoles de la pensée, c'est la meilleure manière de prendre possession de son monde, de vivre, d'agir et de reconstruire.
«Ceci est un réconfort. À tous ceux qui ce matin se réveillent épuisés. À tous ceux qui souffrent de l'absence des êtres aimés. À tous ceux qui cheminent dans les forêts lointaines de leurs tourments. À tous ceux qui se sentent trop, ou peut-être pas assez. À tous ceux qui voudraient que leur journée rayonne sous un autre ciel. À tous ceux dont les larmes glissent sur le rebord du coeur. À tous ceux dont la gorge se serre à l'évocation d'un lieu, d'un nom, d'une pensée. À tous ceux qui ferment une porte derrière eux. À tous ceux qui ne savent plus comment faire. À tous ceux plongés dans la lumière crue d'un quotidien vengeur. À tous ceux qui ne trouvent plus leur place sur cette curieuse terre. À tous ceux dont les ressources s'épuisent. À tous les coeurs enragés que rien n'arrête.»Chaque matin, depuis plus de cinq ans, Marie Robert écrit un texte qu'elle partage sur les réseaux sociaux. Cette pensée du jour est devenue un rendez-vous quotidien pour près de 150000 personnes. Ce livre, illustré par douze collages originaux de Lia Rochas-Paris, est un recueil de ses textes les plus intemporels pour habiter la journée avec philosophie.
Prix élevés de l'essence et du gaz, système électrique fragilisé, vulnérabilités géopolitiques : d'où vient la crise de l'énergie et comment en sortir ?Comment conjuguer préservation du climat et pérennité énergétique ? Faut-il sortir du nucléaire ? Quelle place pour les énergies renouvelables ? Et la sobriété énergétique dans tout ça ?Ce livre répond à toutes ces questions et bien d'autres pour nous aider à nous repérer dans les débats sur l'avenir de l'énergie en France.
«Toscane s'est-elle un jour aimée ? A-t-elle pris le temps d'apprendre à s'aimer ou a-t-elle cherché désespérément à l'être, aimée des autres, pour pouvoir se dire qu'elle le mérite enfin, cet amour ? Et s'il était temps, pour elle aussi, de changer de mémoire, d'affronter cette vie qui la hante et la paralyse ?»Toscane, la quarantaine, est une violoniste virtuose. Elle est brillante, lumineuse. Mais elle ne le sait pas et doute en permanence. C'est l'histoire de sa vie. Toscane a toujours eu le sentiment d'avancer comme une imposture. Et puis un jour, il y a Victor. L'ami qui traverse son existence depuis vingt ans va devenir, après le décès accidentel de son mari, l'amant bouleversant. Chacun traîne son lourd baluchon à ses pieds. Chacun va permettre à l'autre de retrouver le chemin de soi et le transformer en aventure prodigieuse.Celle qui s'aime enfin est l'histoire d'une femme qui comprend que pour embrasser la vie, parfaitement imparfaite, il faut d'abord apprendre à s'aimer. Elle chemine de rencontres en révélations, transforme les maux en mots pour enfin dépasser ses souffrances et se libérer de ses fantômes. Bouleversante et contemporaine, elle est à la fois soumise et rebelle, sensible et forte, insupportable et merveilleuse, désordonnée et déterminée à vivre, celle qui s'aime enfin.
«Un jour de 1996, alors que je passais près de la cathédrale de Tours, j'aperçus un Café-Internet. Il y avait plusieurs ordinateurs dans le fond (genre Nasa) et pour la somme de 25 francs on pouvait surfer sur Internet pendant une heure. Le patron m'expliqua qu'il fallait choisir un navigateur et que, grâce au système de webcam, on pouvait suivre en direct ce qui se passait ailleurs, et le premier site sur lequel il m'emmena fut celui de l'aquarium de Touraine. Comme je ne voulais pas le contrarier, je laissai faire en prétendant être effectivement impressionné par la couleur des poissons. Je commençais à croire qu'avec ses histoires de poissons et de navigation Internet était le lieu de rendez-vous des amoureux de la mer et du grand large. C'est une époque où on parlait beaucoup des autoroutes de l'information, alors j'étais déçu que pour ma première visite sur Internet le gars m'emmène sur la page d'un site touristique situé à cinq kilomètres de chez moi.»
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
«Parce que je suis une femme, j'ai peur de sortir seule la nuit, de porter des vêtements qui me plaisent, d'exprimer mon opinion ou mes émotions. Ces peurs sont à l'origine d'une immense colère que j'essaie de contenir tant bien que mal. Cette colère, ça fait désormais trente-quatre ans que je vis avec et qu'elle me ronge les tripes, au point de se retourner régulièrement contre moi. Lassée d'être seule à en subir les conséquences, j'ai donc cherché à comprendre quels en étaient les origines et les éléments déclencheurs, afin de l'assainir et de la diriger non plus contre moi-même, mais contre ceux qui la méritent.»Taous Merakchi prend ici la parole pour toutes les femmes qui n'en peuvent plus d'avoir peur, de ne pas être prises au sérieux et de toujours devoir se justifier.
Claire-Marie Le Guay a conçu ce livre comme un concert écrit.En s'appuyant sur la vie et la personnalité de cinq compositeurs et l'exploration de leurs oeuvres, elle nous convie à une lecture musicale.Le foisonnement joyeux de Mozart, lumineux au-delà du drame, nous prend par la main, l'équilibre de la construction de Bach organise nos pensées, le flot des sentiments amoureux de Liszt éveille nos sens et nous guide de la douleur à la consolation, la force créatrice de Mahler, puisant sa source dans la nature, nous aide à trouver notre place, et la puissance expressive de Rachmaninov nous fait vibrer et nous donne l'énergie du dépassement.Étayé de nombreux liens d'écoute, ce livre est un partage de ce que l'on peut puiser dans la musique pour éclairer notre vie.
Comment devient-on vigneron ?En 2014, lorsque Valentin Morel quitte son emploi de fonctionnaire pour revenir au vignoble familial, il se heurte tour à tour aux invasions de mouches, de mildiou, aux printemps hivernaux et aux étés caniculaires. Il comprend que cultiver la terre aujourd'hui, c'est vivre au jour le jour les conséquences du dérèglement climatique.Au plus près du terrain, le jeune vigneron fait le récit de son retour à la terre et de sa conversion à l'agriculture biologique et aux cépages hybrides. Défendant le travail manuel comme un engagement intellectuel et politique, il propose une réflexion personnelle sur notre relation au travail, à l'éthique et au terroir.
Enquête sur la Nigerian Connection.Marseille, quartiers nord, début des années 2020. Une tour squattée par des Nigérians est ravagée par les flammes. Des hommes s'affrontent à la machette en plein jour. Des filles à peine majeures viennent garnir les rangs de la prostitution... La police française découvre avec stupéfaction l'existence de gangs aux croyances occultes qui sèment la terreur parmi les demandeurs d'asile africains et défient les caïds locaux sur leur propre territoire.Pour percer le mystère de ces groupes criminels qu'on appelle cults, Célia Lebur et Joan Tilouine se sont rendus dans les mégalopoles déglinguées du sud du Nigeria où tout a commencé il y a quelques décennies. Drogue, traite d'êtres humains, cyberfraudes, les cults étendent leurs activités sur tous les continents et nouent des alliances avec les mafias les plus puissantes.De Benin City à Marseille, de Tripoli à Palerme, cette enquête inédite nous entraîne dans les méandres d'un crime organisé aussi violent que méconnu.
Dans les temps préhistoriques, les maths sont nées pour être utiles. Les nombres servaient à compter les moutons d'un troupeau. La géométrie permettait de mesurer les champs et de tracer des routes. L'histoire aurait pu en rester là, mais au fil des siècles, les Homo sapiens furent bien étonnés de découvrir les chemins sinueux de cette science parfois abstraite.Bien sûr, l'histoire des mathématiques a été écrite par des hommes et des femmes au génie époustouflant, mais ne vous y trompez pas : les véritables héroïnes de ce «grand roman», ce sont les idées. Ces petites idées qui germent un jour au fond d'un cerveau, se propagent de siècle en siècle, de continent en continent, s'amplifient, s'épanouissent et nous dévoilent, presque malgré nous, un monde d'une richesse à couper le souffle.Vous découvrirez que les mathématiques sont belles, poétiques, surprenantes, jubilatoires et captivantes. Le nombre n est fascinant. La suite de Fibonacci et le nombre d'or nous entraînent sur des pistes inattendues. Les équations nous mettent au défi et l'infiniment petit vient délicieusement gratter notre esprit de ses paradoxes.Si vous n'avez jamais rien compris aux maths, s'il vous est même arrivé de les détester, que diriez-vous de leur donner une seconde chance ? Vous risquez bien d'être surpris...
Sept ans seulement après s'être mis à courir, Mathieu Blanchard est devenu l'une des stars mondiales des courses d'endurance en montagne. Son rêve : remporter l'Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), une boucle de 172 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelé positif autour du géant des Alpes.Tout au long de sa préparation pour l'édition 2022, l'ultra-traileur de 35 ans, passionné de nature et d'aventures, raconte ce qui l'a convaincu de quitter sa carrière toute tracée d'ingénieur pour mettre la course à pied au centre de son existence. Au point d'accomplir cette épreuve mythique en un temps record, et de rivaliser avec Kilian Jornet.Avec une sensibilité aiguisée, Mathieu Blanchard se livre sur sa reconversion délicate et ses blessures intimes, sa capacité à en faire des forces pour atteindre ses objectifs, vivre mieux et plus fort, à sa manière. Son témoignage est un récit de sport autant qu'une quête d'émotions et de sens, qui résonne en chacun d'entre nous.