Terre sainte, Égypte, Turquie, Iran, Irak, Jordanie, Grèce, Italie... La Bible mentionne de très nombreux sites ou bourgades dans ses pages. Des lieux qu'ont parcourus et aimés des hommes et des femmes comme Jérémie, Isaïe, David, Salomon, Déborah, Ruth la Moabite, Paul de Tarse, Hérode... et bien sûr Jésus et Marie, sa mère. Des lieux où ont vécu aussi des gens ordinaires, et que les fouilles, menées depuis le milieu du XIXe siècle, permettent de mieux connaître aujourd'hui. Ainsi des pans entiers de la vie de leurs habitants, des témoignages de première importance sur leurs moeurs et leur quotidien, ont-ils surgi sous la pelle et le pinceau des archéologues.Après avoir exposé brièvement quelques notions essentielles sur l'archéologie - son histoire, ses méthodes, son évolution à travers le temps - pour donner au lecteur quelques repères concrets, le livre détaille l'historique des lieux, les découvertes archéologiques et les thèmes bibliques qui y sont liés. 49 plans et cartes, plus de 200 photographies enrichissent la compréhension des 99 sites et cités répertoriés dans cet ouvrage.Un voyage vivant, dans des lieux emblématiques ou méconnus, au coeur des pays bibliques.
Passionné de Bible, Jean Emériau est l'auteur d'un Guide biblique de Terre Sainte, d'un Guide des voyages de saint Paul, d'un Atlas des pays bibliques, et d'un Guide de la faune et de la flore bibliques. Ces ouvrages sont édités chez Desclée de Brouwer.
Particulièrement vigoureuse en France, l'opposition entre « laïcs » et « religieux » nous prive d'un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel. Obnubilé par la séparation du politique et du spirituel, on en oublie que les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé depuis des siècles un trésor de sagesses et de réflexions pour penser les problèmes du monde.
Idéologies extrémistes, attentats... le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique n'aide ni à la clairvoyance ni à l'indulgence. C'est là où l'inculture religieuse, précisément, opère ses plus sérieux ravages. Privée des ressources du discernement, la modernité préférera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s'exprimer sur les problèmes de l'heure.
Le moment est venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi les religions, qui ont fondé nos civilisations. De dénoncer le passe-passe permanent des fausses oppositions. Et, pour renouer avec la dynamique du croire et du savoir, d'en finir avec les clichés anti-religieux.
« Ce n'est pas le désert, que l'infini rassure, dénombrable au-dessus,le beau ciel étoilé, dessous indénombrable, poussière et grains de sable.Ce n'est pas le désert où la parole résonne, aplanit le Baptiste et règne le Seigneur.C'est une descente profonde où chante une rivière, la source de la source en dessous de la mer.Ce n'est pas le désert, mais l'exil en hiver, au printemps le salut, c'est cela le Carême.C'est une quarantaine, élargie en amont par trois semaines entières, le temps d'apprendre à vivre avant que de mourir. »Au travers de ses homélies de Carême, François Esperet partage une spiritualité de la descente lumineuse et profonde vers le Royaume, avec la liberté de celui pour lequel le sacré n'est jamais exclusif du profane. Cette « descente profonde » nous amène au tombeau et à l'expérience de la mort de Dieu, qu'elle nous fait traverser pour nous donner la chance de communier au miracle absolu de la Résurrection.
François Esperet a connu plusieurs vies : officier de gendarmerie, administrateur de la ville de Paris, éditeur, conseiller de grands dirigeants après l'avoir été du maire de Paris... Marié depuis plus de vingt ans et père de six enfants, il a fait de la liberté en Jésus Christ son mot d'ordre, et du Royaume son proche horizon. Devenu orthodoxe au terme d'une mue spirituelle qui l'a conduit dans l'Église d'Orient, il a été ordonné diacre en 2018 et prêtre en 2022. Il officie au séminaire russe d'Épinay-sous-Sénart, sanctuaire où cohabitent et communient Russes, Ukrainiens et Français depuis plus de dix ans.
« J'ai raconté les grâces reçues tout au long de mes années de noviciat au contact de mes ânesses et de mes chevaux. Je livre ici le récit plus éprouvé, mais également plus approfondi de la suite, où en une année mon troupeau et moi avons tout connu : l'adversité de l'environnement et la félicité d'improbables rencontres, la dureté de l'apprentissage et la légèreté d'épiphanies équestres, la morsure de la mort et l'illumination des naissances nouvelles... J'étais l'ami de mon troupeau. Voici comment, à l'épreuve du temps, du monde et de la mort, je suis devenu son berger. ».
Auprès de ses bêtes, l'expérience d'Alexandre Siniakov a continué de s'enrichir, donnant une nouvelle dimension spirituelle à son récit. Au gré des travaux, des épreuves ou des joies quotidiennes, il poursuit sa réflexion sur le rapport entre l'homme et l'animal, la nature, la hiérarchie, le service, la confiance...
Un livre à la fois simple, touchant et lumineux.
Padre pio, humble capucin, vient d'être canonisé.
Ce " saint de la miséricorde ", comme le nomme jean-paul ii, jouit d'une renommée universelle. il est devenu, en moins de trente ans, l'un des saints les plus populaires du monde catholique. de son vivant, il dut pourtant affronter critiques et calomnies ; ses charismes extraordinaires lui ont valu une condamnation du saint-siège dès 1923. mais dans le même temps, les fidèles n'ont cessé de se rendre à san giovanni rotondo en italie.
Il fut homme de prière et de souffrance, à l'image du christ et de françois d'assise, dont il épouse les dispositions. comme lui, son orps a porté les stigmates, signes de participation à la passion du christ. il fut aussi homme de charité et, à l'instar du curé d'ars, a largement pratiqué la confession et la direction spirituelle, en accompagnant de nombreux croyants. ses réalisations matérielles (hôpital, église.
) témoignant de son souci absolu des pauvres. même s'il a pu susciter des controverses, voire des oppositions violentes, l'eglise le propose aujourd'hui comme un modèle de sainteté. mais que signifie vraiment le rayonnement de ce religieux dans le monde actuel ? patrick sbalchiero évoque ici tout à la fois son parcours et son message.
Ce livre décrit une expérience fondamentale de François d'Assise. Il arrive que chacun soit amené comme lui à une désappropriation de sa tâche. L'intérêt de l'expérience de saint François est d'avoir su s'en remettre totalement à Dieu, quant à l'avenir de son Ordre. Tout homme peut rencontrer cette expérience de pauvreté où semble se perdre l'oeuvre de toute une vie, voire la vie elle-même. Mgr Riobé disait qu'il s'y était pleinement reconnu.
Éloi Leclerc, franciscain, auteur de plusieurs ouvrages dont Sagesse d'un pauvre ; Le Cantique des créatures ; Le Royaume caché ; Dieu plus grand ; La nuit est ma lumière ; Matthias Grunewald ; Rencontre d'immensités ; Chemin de contemplation ; Le Maître du désir et Le soleil se lève sur Assise.
Comment présenter aux enfants de manière concrète la réalité des Dons du Saint-Esprit ? Comment faire percevoir aux jeunes confirmés âgés de sept, dix ou douze ans l'extraordinaire richesse de ces Dons qui leur sont prodigués lors du sacrement de confirmation ?Puisant dans les trésors de la Bible, de la liturgie et de l'histoire des saints, M. D. Poinsenet propose cette découverte d'un Dieu qui offre gratuitement son amour à travers les signes de son Esprit. Aux premiers siècles, les Pères de l'Église comparaient les Dons de l'Esprit avec les voiles d'un bateau. C'est toujours le même souffle qui anime aujourd'hui les chrétiens qui reçoivent la confirmation.Un livre d'accès simple et illustré, diffusé à des milliers d'exemplaires.
Une figure du Carmel hors du commun que celle d'Édith Stein ! Née dans une famille juive en Allemagne, celle-ci (1891-1942) va faire deux rencontres bouleversantes au cours de sa vie.
La philosophie d'une part, à travers une quête de vérité, qui va la situer dans le sillage de Husserl, proche d'intellectuels comme Alexandre Koyré ou plus tard Jacques Maritain. La foi chrétienne ensuite, qui va l'amener à se convertir après une lecture passionnée de la vie de sainte Thérèse d'Avila. Suit alors un parcours qui va la conduire jusqu'au Carmel, choix vécu comme un drame intérieur et familial, sa mère n'acceptant pas la conversion de sa fille au christianisme.
Au cours des années trente, les persécutions antisémites des nazis s'abattent sur l'Allemagne et, au cours de la guerre, Édith Stein doit se réfugier dans un couvent aux Pays-Bas. Mais les nazis finissent par l'arrêter. Elle périra en déportation avec sa soeur, à Auschwitz. Tout en s'étant convertie au christianisme, elle n'a jamais voulu se désolidariser du peuple juif et a partagé jusqu'au bout avec lui l'expérience tragique de la Shoah.
Dans sa préface suggestive, Dominique Poirot souligne en ouverture la dimension complexe et forte de cette figure puissante de la spiritualité du XXe siècle.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
La peur de notre époque découle de la catastrophe protéiforme induite par des pouvoirs politiques et économiques adonnés à la volonté de puissance à une échelle inconnue de nous jusqu'à ce jour. Cette peur est redoublée par l'impression qu'aucune autre voie n'existe face au règne de la force.
La foi en l'Évangile présente pourtant une alternative, dans la mesure où elle instille en nous la confiance en un Dieu qui cherche incessamment à transformer nos vies et à orienter le temps historique.
Plutôt que de conduire à la maîtrise de toutes choses au moyen de la raison et de la volonté, c'est à un dessaisissement radical pour la charité qu'ouvre la foi. La vie dessaisie est le processus et le résultat de cette dépossession expérimentée dans les différentes sphères de notre existence individuelle et collective.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Dans une alliance de rigueur et de simplicité de présentation, voilà, sans nul doute, un bel outil de travail pour explorer la richesse infinie des quatre regards évangéliques sur le même Jésus-Christ, Fils de Dieu, sauveur du monde , affirme Gérard Billon dans la préface à cette Synopse des quatre évangiles.
En effet, qui n'a souhaité, en lisant à la suite les trois premiers évangiles, saisir d'un seul coup d'oeil, leurs ressemblances et leurs différences, dégager ainsi la richesse et l'apport de chacun ? C'est tout le propos du père Lucien Deiss qui, par un remarquable travail sur la traduction, a établi pour la première fois en 1964 une Synopse en langue française (révisée en 1991), qui suit l'ordre propre de chaque évangéliste et propose, en plus des trois évangiles synoptiques, celui de Jean en parallèle.
Un instrument indispensable pour tout lecteur du Nouveau Testament.
Terre sculptée par les éléments, la Bretagne est une presqu'île singulière et attachante. Du cairn de Barnenez à Brocéliande, de la Vallée des Saints aux enclos paroissiaux, des cathédrales aux humbles chapelles, le sens du sacré s'y manifeste depuis la préhistoire. Coutumes celtiques, rituels druidiques, mythes de la Table Ronde imprègnent sa culture tout autant que les récits invoquant ses saints fondateurs :
La Bretagne a donné une figure originale au christianisme qui l'a forgée en profondeur.
Sur le sentier des douaniers ou au coeur de la forêt, Aliette Armel nous invite à explorer des lieux connus, mais aussi plus secrets. Ses sens sont en éveil, attentifs aux signes d'une autre dimension de l'univers, à laquelle font écho les mots des poètes. Elle nous transmet les dernières découvertes sur la civilisation de Carnac, elle nous entraîne sur l'estran, vers l'île du moine Maudez. Elle nous conduit au sommet du Menez Bré, mais aussi sur les pas de Tristan et Yseut, ou auprès des bénédictins de Landévennec... Une promenade personnelle sur une terre puissamment authentique, aussi exigeante que généreuse.
françois d'assise (1182-1126) - ce jeune homme insouciant et fantasque, devenu fou de dieu et missionnaire infatigable - donne l'exemple d'une recherche acharnée vers une pauvreté évangélique toujours plus absolue.
cette quête sévère, terrible, est illuminée par une joie de tous les instants et adoucie par une poésie limpide devenue règle de vie. a l'issue de ce parcours, le poverello laisse un message de paix et d'amour : il invite ses frères les hommes à se réconcilier avec eux-mêmes, avec le monde et avec dieu créateur.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Voici plus de neuf siècles, naissait près de Dijon celui qui devait devenir saint Bernard (1090-1153). Cet aristocrate bourguignon, moine cistercien, puis abbé de Clairvaux domine son temps par sa personnalité attachante et paradoxale. Ce moine qui a choisi au départ la solitude est un homme d'action qui passe sa vie à réformer la chrétienté en prêchant le retour aux valeurs traditionnelles. Ce chantre de l'humilité est un homme impérieux et passionné qui veut convertir à la vie évangélique pape, évêques, clercs, moines, rois, chevaliers. " Dernier père de l'Eglise ", il a réussi malgré une activité débordante, à laisser une oeuvre considérable.