Redécouvrez l'histoire de la Nouvelle-Aquitaine sous la plume d'un spécialiste de cette région !
Le nom de Nouvelle Aquitaine évoque les figures flamboyantes d'Aliénor et de Richard Coeur de Lion, mais il y a d'autres références dans l'histoire. En s'appuyant sur des cartes, ce petit livre montre que l'Aquitaine a été un territoire à géométrie variable depuis sa première mention par César jusqu'à la principauté constituée par le roi d'Angleterre au profit de son fils aîné, le Prince Noir, en 1362. Après sa mort, en 1376, il n'est plus question d'Aquitaine. Au début de la Révolution est opéré un découpage rationnel en départements, administrés par un préfet à partir de 1800. Sous la IVe République, la politique d'aménagement du territoire a conduit, en 1956, à la création des trois régions d'Aquitaine, du Limousin et du Poitou-Charentes qui ont fusionné, en 2015, dans la Nouvelle Aquitaine.
En une centaine de rubriques classées chronologiquement, cet ouvrage souligne les faits essentiels mais également certains aspects méconnus de la Nouvelle-Aquitaine. Duché quasi-indépendant du Xe au XIIe siècle, l'Aquitaine entre dans l'empire Plantagenêt en 1154, à la suite des secondes noces de la duchesse Aliénor, puis elle est pendant 300 ans, l'enjeu de la lutte entre les rois de France et d'Angleterre. Au XVIe siècle, Le Sud-Ouest est marqué par l'humanisme de la Renaissance, la Réforme calviniste et les guerres de religion qui se terminent par le siège de La Rochelle en 1628. La monarchie absolue s'affirme, puis triomphe avec Louis XIV. Sous la Révolution, en 1793, Bordeaux est le centre d'une révolte fédéraliste. Au XIXe siècle, le développement industriel provoque l'exode rural, l'urbanisation et l'expansion des voies ferroviaires. À trois reprises, en 1871, en 1914 et en 1940, Bordeaux est la capitale de la République. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, après la défaite de 1940, le Bassin aquitain est traversé par la ligne de démarcation ; la Résistance y est active et les maquis y sont nombreux, notamment en Limousin.
Redécouvrez la destinée particulière de l'Aquitaine sous la plume d'un spécialiste !
Lorsque l'on évoque les invasions barbares, on songe aux mouvements de population qui se déroulèrent au début du Ve siècle. Mais la France, l'Aquitaine en particulier, eurent à subir maintes migrations armées ou non qui, traversant les siècles, influèrent sur son destin depuis les origines de l'aventure humaine. L'ouvrage remet en perspective tous ces bouleversements passés qui tracèrent un sillon indélébile pour conduire le pays et la province jusqu'aux temps modernes.
La Vendée, qui tire son nom de cette petite rivière serpentant dans un coin du département, est devenue incontournable dans la réalité géographique et affective française. Découvrez en quoi les événements, les personnages, les faits proprement vendéens ont eu une influence sur l'histoire nationale.
L'objectif entrepris dans cet ouvrage n'est pas d'écrire une nouvelle histoire de la Vendée, de ses événements, ses anecdotes, ou ses péripéties. Cela a déjà été fait à bien des égards, sous des formes et à des époques variées, avec souvent une profondeur d'analyse inégalée. Il serait bien vain de chercher à recopier ce que d'autres ont fait avec bien plus de connaissances et de talent. Cette région, petit morceau détaché du Bas-Poitou, malmené au fil du temps, mais dont les rétrécissements et les agrandissements ont fini par former au cours de l'histoire comme la palpitation d'un coeur qui bat, - un double coeur, même -, cette région a marqué de son empreinte la grande histoire nationale.
Plongez dans l'histoire locale de La Roche-sur-Yon au travers d'anecdotes et d'archives.
Située au coeur de ce qui n'est pas encore la Vendée, elle a vécu, autour de son château primitif, des heures glorieuses autant que sombres. Peu de villes peuvent se vanter d'avoir fait tant d'allers-retours entre la gloire et l'oubli, passant successivement du statut de seigneurie convoitée à celui de petite bourgade, détruite puis ressuscitée pour devenir une ville impériale ! L'histoire de La Roche-sur-Yon répond pourtant, à échéances régulières, aux vicissitudes de la grande histoire nationale. L'intervention décisive de Napoléon, en 1804, va marquer un tournant décisif dans son histoire.
Plongez dans l'histoire locale de la Charente-Maritime à travers son histoire mouvementée à toutes les époques.
La Charente-Maritime est composée de deux anciennes provinces : l'Aunis et la Saintonge. La réunion de ces deux territoires en département, s'est d'abord nommée Charente-Inférieure. Il aura fallu que le Maire de Royan s'insurge contre l'appellation inférieure, pour que naisse enfin la Charente-Maritime en 1941. Il n'est pas rare cependant de l'associer avec le département voisin de la Charente. On entend souvent parler des « Deux Charentes » ou plus simplement « des Charentes ». Un raccourci qui en ferait presque oublier les caractères bien différents de ces deux départements mitoyens que l'on confond à tort. La Charente-Maritime existe...belle et bien ! Lieu de passage vers la Vendée, elle a souvent servi de zone tampon et de champ de bataille.
Joyau d'architecture classique conçu par François Blondel et lieu emblématique de Rochefort, la Corderie Royale fut au XVIIe siècle la plus longue manufacture d'Europe.
Premier bâtiment achevé dans l'arsenal, la corderie a connu de nombreuses vies. De la terre à la mer, des champs de chanvre aux navires de guerre, les cordiers y fabriquent tous les types de cordages destinés aux vaisseaux du roi à l'époque de la marine à voile. En raison de sa qualité, la production de la corderie de Rochefort s'exporte même jusqu'en Nouvelle-France. Mais bientôt déclassée par la révolution industrielle, son activité d'origine s'arrête en 1862. Le bâtiment est réaffecté à d'autres usages jusqu'à la fermeture définitive de l'arsenal en 1927. Détruit par un incendie en 1944, il est entièrement réhabilité dans les années 1970 pour abriter des activités culturelles et de service. Avec la création d'un jardin à thème dans les années 1980, la corderie s'impose comme une référence de la mise en valeur du patrimoine et un lieu de promenade très apprécié.
Cette Histoire de la Vendée et des pays bas-poitevins s'adresse à tous les lecteurs désireux de mieux connaître le passé du département et des régions historiquement proches. Chacun peut progresser dans les deux millénaires d'histoire, de façon chronologique ou en fonction de ses centres d'intérêt. L'iconographie qui balise les chapitres peut également servir de guide. À l'époque antique, César désigne sous le nom de Pictons les habitants de la région allant de l'Atlantique à la Vienne. Certains seront rebelles aux armées romaines. Au Moyen Âge, le territoire devient comté de Poitou ; la dynastie des Guillaume règne alors entre Loire et Pyrénées. Éléonore, comtesse de Poitou, devient reine de France puis reine d'Angleterre. Son fils Richard Coeur de Lion, très attaché au Talmondais, suit ses traces. La Renaissance et la Réforme ont fortement marqué la terre de l'actuel département. Au milieu du XVIIe siècle, une ordonnance royale crée le Bas-Poitou avec Fontenay-le-Comte pour capitale. La Révolution institue la Vendée administrative. En 1793, un soulèvement sans précédent enflamme une grande partie de l'ancien Poitou ; la population du territoire insurgé est massacrée. Les réformes administratives se succèdent : en 1804, Napoléon dessaisit le chef-lieu traditionnel Fontenay-le-Comte au profit de La Roche-sur-Yon ; en 1956, la Vendée est détachée du Poitou pour être intégrée à la nouvelle région administrative des Pays de la Loire. L'histoire de la Vendée n'est pas aussi simple qu'elle le semble au premier abord, elle se révèle buissonnante et complexe, contradictoire et nuancée, mouvante et articulée. C'est dans cette riche tension que le département s'est construit au fil des siècles.
Dans cet ouvrage de 56 pages, Laurence Hélix invite le lecteur à découvrir ou redécouvrir l'histoire des chevaliers des templiers pour enfin tout comprendre sur leur vie, leurs coutumes, leur combat et leur histoire. Grâce aux nombreuses illustrations et aux textes très documentés vous deviendrez incollables sur ces mystérieux chevaliers du Moyen Âge.
Laurence Hélix, ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est agrégée de Lettres classiques et docteur ès lettres. Elle est actuellement maître de conférences à l'Université de Reims- Champagne-Ardenne, où elle enseigne la langue et la littérature du Moyen Âge. Auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l'histoire de la langue française, l'ancien français et les grands mythes médiévaux - notamment le mythe tristanien et la quête du Graal -, elle a récemment élargi son champ d'études à la littérature pour la jeunesse.
Une barque qui avance sur l'eau, une Venise Verte qui attire les visiteurs dans son labyrinthe de canaux... Telle est l'image de carte postale généralement utilisée pour caractériser le Marais poitevin. Et pourtant, il est bien plus que cela.Celui qui pousse le regard plus loin que l'image d'Epinal, saisit très vite la diversité et la richesse des paysages et du fonctionnement d'un environnement aussi particulier, largement façonné par l'homme. L'on prend d'abord de la hauteur depuis les anciennes îles du golfe des Pictons, où se concentrent les bourgs. Puis l'on descend dans les marais, « mouillés » tout d'abord, en suivant le cours souvent lent et doux de la Sèvre Niortaise, de ses affluents et de l'enchevêtrement de conches et de fossés. Viennent ensuite les marais desséchés, à l'abri derrière leurs digues, transpercés par un cadrillage de canaux rectilignes qui évacuent l'eau jusqu'à la mer.
On a beaucoup écrit depuis plus de deux siècles sur cette guerre fratricide et civile qui a ensanglanté la Vendée militaire au lendemain de la Révolution et de ses promesses égalitaires.
Cet ouvrage écrit par un historien se veut un ouvrage de vulgarisation pour mieux comprendre les raisons qui ont poussé les Vendéens à se liguer contre la toute jeune République et à défendre leurs idéaux auxquels ils étaient tant attachés depuis des siècles.
Hervé Retureau qui a des ancêtres dans les deux camps, tente donc dans cette synthèse de recontextualiser l'histoire de ces guerres sans parti prix et en confrontant les positions.
"Redécouvrez l'histoire du Poitou sous la plume d'unspécialiste de la région ! Le livre aborde toutes les périodes historiques, des premiers siècles à nos jours. Des invasions barbares à la guerre de Cent Ans, l'auteur retrace l'histoire de cette ville de ses origines jusqu'à aujourd'hui. Les informations sont fragmentées en courts paragraphes thématiques, ce qui facilite la lecture et la compréhension. De nombreuses gravures, en noir et blanc, vous feront plonger dans le passé également par l'image... En fin d'ouvrage, une bibliographie vous invite à aller plus loin. Avec ce livre vous saurez tout sur le Poitou.
Michel Perraudeau est né à Avrillé, en Vendée. Docteur en sciences de l'éducation, il fut maître de conférences à l'université de Nantes, enseignant les sciences cognitives à l'IUFM des Pays de la Loire, dont il fut directeur-adjoint. Il est l'auteur d'une vingtaine de livres dont Vendée 93, Vendée plébéienne (2010). Dans différents articles, il plaide en faveur du retour de la Vendée au sein de la région Poitou-Charentes. Il travaille à la rédaction d'une nouvelle histoire du Bas-Poitou."
Cet ouvrage particulièrement riche en illustrations s'adresse au lecteur désireux de connaître l'essentiel de l'histoire de la Loire-Atlantique, si riche en événements.
Occupé dès la préhistoire, le département étonne par ses découvertes archéologiques et intrigue avec les vestiges de sa cité antique Ratiatum. Son Histoire maritime embarque le lecteur au-delà de son terroir, à l'identité très contrastée au nord et au sud de la Loire. Son passé industriel, économique, intellectuel et culturel interpelle par sa singularité et ses paradoxes. Les événements les plus marquants à l'échelle locale, déroulés de façon chronologique, font écho à la grande Histoire de France, avec notamment l'Édit de Nantes. Cité des Namnètes et figure de proue dans la tempête révolutionnaire, la ville ducale au passé mouvementé se raconte au fil des pages. Rédigé au présent et illustré, le livre met en action les protagonistes à travers le récit de victoires et de défaites mémorables ou d'anecdotes historiques, romanesques ou légendaires.
Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis rendent compte d'une opposition multiforme qui trouve une expression politique. Ensuite, l'objectif est de montrer comment les « insoumis » à l'armée et des ruraux se sont mêlés à l'épopée de la duchesse de Berry, dont l'échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832. A partir du début du mois de juin 1832, la répression s'accentue dans le cadre de l'état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la responsabilité de Paulze d'lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant cette période, l'autorité préfectorale s'est affermie. Les actes de la « chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à l'armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence disparaît progressivement. Les autorités n'envisagent plus avec sévérité les actions isolées. La répression s'estompe. Les mesures de clémence judiciaire permettent d'envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et politiques des années 1839-1840, en France, n'affectent pas la Vendée. Aucun trouble sérieux n'apparaît. Mais le département n'est pas pour autant pacifié. Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l'imaginaire répressif l'emporte. Cette fin de décennie permet cependant d'envisager la pacification. Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d'opposition dans l'écriture pour justifier l'échec de 1832 et commence à s'impliquer dans le domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.
Du VIIIe au Xe siècle, les premiers comtes durent se battre pour garder intact le Poitou, objet de convoitise des seigneurs voisins et terrain d'expéditions meurtrières des Vikings. Progressivement, les différents Guillaume, du Xe au XIIe siècle, consolidèrent et développèrent leurs possessions. Avec le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II, le territoire s'élargit. Devenus souverains des Anglais, ils construisirent un vaste domaine, continué par leur fils Richard Coeur de Lion mais perdu, au XIIIe siècle, par un autre fils, Jean Sans Terre, au bénéfice de Philippe Auguste. Les comtes poitevins furent les artisans d'une grande renaissance poétique et écrivirent les pages les plus fortes de l'histoire médiévale de la Vendée, du Poitou et de la France.
En 2020, le phare de Cordouan fera l'objet d'un dépot auprès de l'UNESCO. C'est l'occasion pour ces deux spécialistes du patrimoine charentais de revenir sur sa formidable histoire. L'histoire de la construction du phare de Cordouan ainsi que sa valeur culturelle et touristique sont ici mises en avant. Prouesse technique bâtie en pleine mer, le phare est construit entre 1584 et 1611. L'un des plus beaux phares du monde, édifice hors du commun, au centre d'un ouvrage inédit. Chaque caractéristique de ce monument est photographiée et expliquée afin d'en comprendre tous les secrets et d'en apprécier la beauté.
Yann Werdefroy, photographe et auteur, sillonne l'île de Ré de long en large. Journaliste pour la presse locale durant une dizaine d'années, il a également publié plusieurs livres consacrés à l'esthétique et au patrimoine de ce territoire. L'un de ces ouvrages a été primé en 2017 lors du salon du livre rétais. Installé à Sainte-Marie-de-Ré, il travaille pour des maisons d'édition, magazines et agences de communication en France et en Europe.
Jacques Péret est professeur émérite d'histoire moderne à l'université de Poitiers. Il est déjà auteur chez La Geste éditions de quatre ouvrages : Cordouan, sentinelle de l'estuaire, avec Christophe Gauriaud en 2007, Les Paysans de Gâtine au xviiie siècle en 1998, Naufrages et pilleurs d'épaves sur les côtes charentaises, en 2004 et Les Corsaires de l'Atlantique en 2012.
Cet ouvrage dresse à partir des territoires français et européens, à des époques différentes, toute une série d'études de cas s'articulant autour de trois axes : la relation entre la ville et son territoire viticole, la place du commerce du vin et enfin, le rôle du contrôle, de la norme et des identités culturelles. À travers le temps et l'espace, découvrez un panorama presque complet d'exemples variés pour comprendre la relation qui unie l'espace urbain et son arrière-pays viticole. Au delà des échanges économiques immédiats et de l'exportation du vin par la voie maritime, dont le port de Bordeaux est emblématique, découvrez toute la complexité et les dynamiques des liens qui unissent la ville au vin en France mais aussi en Europe sur le temps long.
Le Marais poitevin, encore riche d'une incomparable biodiversité, témoigne pourtant de l'emprise permanente de l'homme sur un milieu qu'il entend façonner à sa guise.
Depuis le Moyen Âge, autour du difficile partage de la maîtrise de l'eau, cette volonté est marquée par la mise en oeuvre d'aménagements précaires perpétuellement menacés, tout comme le fragile équilibre qui en résulte.
Atout pour les uns, contrainte pour les autres, facteur de cohésion ou source de conflits, l'eau qu'il faut partager et qui impose une stratégie de gestion collective est au coeur de cette (petite) histoire...
Le nom de Nouvelle-Aquitaine donné à la région délimitée en 2015 marque son enracinement dans l'histoire et sa renaissance. Il rappelle à tous le souvenir d'Aliénor, héritière de la longue lignée des ducs d'Aquitaine du Xe au XIIe siècle. Il y a cependant d'autres références historiques : la province romaine créée par l'empereur Auguste en 27 avant J.-C., le territoire contrôlé par l'usurpateur Eudes au VIIIe siècle, le royaume dépendant de l'empire carolingien, le duché reçu par Richard Coeur de Lion, fils d'Aliénor, et la principauté concédée en 1362 par le roi d'Angleterre à son fils aîné le Prince Noir après sa victoire à Poitiers.
La Guyenne anglaise est définitivement conquise par Charles VII après la bataille de Castillon en 1453. Dès lors, il n'est plus question d'Aquitaine. Le roi de France crée des gouvernements, lesquels sont la meilleure approche de la notion de province : Aunis, Limousin, Marche, Angoumois et Saintonge, Guyenne et Gascogne, Béarn et Basse Navarre. À partir du XVIIe siècle, des généralités sont placées sous l'autorité d'un intendant à Bordeaux, Limoges, Poitiers, La Rochelle et sur une courte durée à Pau-Bayonne.
Au début de la Révolution est opéré un découpage rationnel en départements, administrés par un préfet à partir de 1800. Cependant l'idée régionale progresse depuis le milieu du XIXe siècle et, sous la IVe République, la politique d'aménagement du territoire conduit, en 1956, à la création des trois régions d'Aquitaine, du Limousin et du Poitou-Charentes qui ont fusionné dans la Nouvelle-Aquitaine.
Cette histoire a l'ambition de suivre l'évolution politique et administrative des territoires depuis les cités gauloises jusqu'à la région actuelle. Elle s'attache à étudier les institutions locales et les différents relais du pouvoir central, mais aussi les formes de représentation des habitants tant au niveau national que pour organiser la gestion de leurs propres intérêts.
À travers cet ouvrage d'histoire, d'art et de littérature, Patrick Avrillas offre un nouveau regard sur la guerre civile de 1620 à 1623. Dans les années 1620, Louis XIII avait acquis seul sa gloire militaire et montré aux puissances européennes, l'étendue de ses mérites. Trois campagnes militaires sont entreprises, entre 1620 et 1622, pour mater l'opposition de Marie de Médicis et la rébellion d'une communauté protestante rêvant à une République. Elles permirent au monarque d'affirmer son autorité et de se révéler, à vingt ans, en grand roi de guerre. La marche vers l'absolutisme, jugé salutaire pour l'unité du royaume, imposait au pouvoir d'orienter les consciences que l'édit de Nantes avait rendues libres. Ce livre traite une facette presque méconnue de la vie guerrière de Louis XIII.
Cet ouvrage présente l'histoire des Pictons, peuple Gaulois, et de leur capitale antique Limonum devenu Poitiers. Ce livre est une invitation à nous remémorer « nos ancêtres les Pictons » et à aller interroger, sur le terrain et dans les musées, les vestiges qu'ils nous ont laissés et qui ont survécu à l'oeuvre du temps. Les auteurs y présentent une synthèse de l'ensemble des données alors connues, en s'appuyant sur de nombreuses cartes de répartition spatiale des éléments mobiliers et immobiliers.
Jean Hiernard a fait toute sa carrière à Poitiers comme professeur d'Histoire ancienne à l'Université. Outre ses travaux concernant le Poitou et sa capitale dans l'Antiquité, fondés sur les textes et les sciences auxiliaires de l'histoire, il se consacre, depuis plusieurs décennies, à l'étude des relations intellectuelles entre le Poitou et le reste de l'Europe à l'ère moderne (XVIe-XVIIe s.) ainsi qu'à l'édition de journaux de voyages de cette époque rédigés en latin ou en allemand.
Dominique Simon-Hiernard est membre de l'Association française pour l'Archéologie du verre. Commissaire d'expositions récentes Amor à mort. Tombes remarquables du Centre-Ouest de la Gaule (Poitiers, 2012) et Le R.P. Camille de la Croix, un Tournaisien archéologue en Poitou (Musée de Tournai, 2016). Auteur de nombreux articles et des ouvrages : Poitiers : la nécropole du quartier Blossac-Saint-Hilaire (Ier-IVe s. apr. J.-C.) (1991) et Verres d'époque Romaine. Collection des musées de Poitiers (2000).
Les parcours à pied ou à vélo ont été choisis pour arpenter tous les sentiers : des côtes de sable aux monuments historiques, des parcs naturels aux ports de plaisance, sans oublier tous les villages.
Depuis plus de 25 ans, lorsqu'elle voyage, Élisabeth Masset reproduit par l'aquarelle ce qu'elle découvre. Ingénieure de formation, exerçant le métier de directrice des finances dans le secteur public, le dessin est sa passion. L'île de Ré est devenue une source d'inspiration pour construire des itinéraires qu'elle veut partager par le dessin. Élisabeth Masset expose à Paris, à Charenton, à Créteil et à Niort, où elle réside.
Ce recueil présente ainsi une quarantaine de personnages issus de cette geste gasconne qu'ont alimentée plusieurs générations de poètes.
Murchan le Voleur, Hardiz demi-griffon, le Chevalier Chasseur, Yon le Grand... La Gascogne médiévale regorge de héros légendaires aujourd'hui tombés dans l'oubli. Preux et batailleurs, alliés du roi Arthur ou ennemis de Charlemagne, leurs aventures sont pourtant extraordinaires et méritent d'être ardemment chantées sur tous les toits du monde. C'est d'ailleurs sur ces derniers que l'on s'attardera en seconde partie. Car les troubadours gascons, à l'esprit tonitruant, devinrent rapidement des personnalités elles aussi tout à fait fabuleuses. Alors oyez ! oyez ! et entrez dans la Gascogne épique et poétique !
Ce beau-livre retrace les différentes étapes de l'avènement de La Rochelle, de ses origines à nos jours. On découvre, par exemple, que les trois tours du front de mer ont échappé de peu à la destruction au lendemain du Grand Siège de 1627-1628, ou encore les étapes de restauration de l'hôtel de ville et la naissance de la notion de patrimoine commun. De nombreuses illustrations, cartes, plan, documents d'archives viennent étayer le texte historique.